Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)
Larcher veut faire la différence face à Macron
Qu’allez-vous dire au président Emmanuel Macron ?
J’ai une série de rencontres jusqu’à la fin du mois, avec le président, le Premier ministre, le président de l’assemblée nationale pour examiner comment la France et le territoire sortent de ce sentiment d’être abandonnés. J’ai fait une vingtaine de départements pendant trois mois, j’ai rencontré des gens qui ont le sentiment qu’on ne les prend plus en compte. Il y a longtemps que je le disais. Tout le monde disait Larcher il radote et vous avez vu le résultat ! Il est évident que cinq sénateurs à la proportionnelle, c’est du jamais vu. J’avais dix listes face à moi dont deux se réclamant de ma famille politique !
Il faut changer de méthode.
J’ai une responsabilité en tant que président du Sénat, et peut-être une responsabilité politique encore plus importante aujourd’hui. Je suis l’institutionnel de la voix différente !
Moi, j’ai toujours dit : au Sénat, on ne dit jamais non par dogmatisme, et jamais oui par simple discipline. Tous les présidents de la République ont pu l’éprouver de Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron.
Nous avons des contacts avec les formations politiques, mais nous sommes libres. J’ai dit aux sénateurs : vous êtes des sénateurs libres dans un Sénat libre.
On va se pencher sur les ordonnances de la loi Travail, apporter des compléments. On va voir les sujets de la formation professionnelle, la réforme de l’unedic.
Si le président et le Premier ministre veulent avancer sur des textes utiles pour notre pays, on les votera mais on n’est pas béats. Ni béats, ni loups.