Ils sont contre

Christine Boutin, conseillère départementale de Rambouillet Depuis le début, l’élue se dit inquiète et parle d’une fusion « à marche forcée ». « Je n’y suis pas opposée par principe, mais je ne voterai pas tant que je n’ai pas de réponses sur les conséquences fiscales et institutionnelles et les risques d’urbanisation. » Pour elle, la fusion risque aussi de « déstabiliser la région Ile-de-france ». Ce rapprochement risque de faire perdre « une part de son identité au département ». « Je ne fais que défendre ce qui justifie mon engagement depuis 30 ans ! »

Yves Vandewalle, conseiller départemental et président du Parc naturel régional de Chevreuse « La fusion va dans le mauvais sens puisqu’elle va éloigner les décideurs (à Nanterre ?) des élus et des habitants dans un nouveau département qui irait de Raizeux à Villeneuve-lagarenne près de Roissy ! Le tout sans simplifier le millefeuille administratif. Mais le comble c’est l’affirmation d’un rapprochement

émanant du terrain ! Je suis certain que tous les élus yvelinois vont être ravis d’apprendre que la fusion est à leur initiative. Une contrevérité manifeste quand on sait qu’il n’y a eu aucune concertation avec les élus et que la plupart d’entre eux ne savent rien des motifs réels et des conséquences de cette fusion ! », a réagi l’élu sur son blog.

Philippe Brillault, conseiller départemental et maire du Chesnay Pour Philippe Brillault, la fusion des départements n’est pas du tout « opportune. Cela n’est pas cohérent alors que l’on semble s’orienter, d’ici trois à quatre ans, vers la suppression des conseils départementaux pour garder un modèle avec les intercommunalités, la région et le Grand Paris. Cette fusion servirait plus le 92 que les Yvelines. Les Hautsde-seine ne veulent pas être absorbés dans le Grand-paris. C’est pour cela qu’ils se rapprochent des Yvelines qui a une vertu plus rurale alors que la métropole est très urbaine. »