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Les ex-conseillers en course pour prendre la mairie
Démissionnaires en juillet, neufs adjoints et conseillers municipaux se retrouvent pour former une nouvelle liste en vue des élections municipales de décembre. Ils veulent finir ce qu’ils ont commencé.
En quittant le conseil municipal le 6 juillet dernier, les neuf élus de la majorité, adjoints et conseillers, savaient qu’ils allaient provoquer un « cataclysme ». « Mais ça ne pouvait plus durer, reconnaît Céline Perrin, ancienne adjointe aux affaires scolaires et sociales. Nous aurions pu rester jusqu’à la fin du mandat, mais ce n’est pas dans notre nature de rester à ne rien faire. Tout ce qui était fait en mairie ne répondait plus aux engagements que nous avions pris devant les Saint-rémois. »
J-L Binick tête de liste
« Ne croyez pas que c’était facile pour nous de partir. C’était un vrai déchirement de laisser les dossiers et les agents », confie Jean-louis Binick, ex-adjoint aux services techniques. « Nous aimons notre commune et nous voulons que ça bouge. On a tous pleuré en quittant le conseil et ce n’était pas une question d’ego ou d’envie politique. Mais nous ne voulions pas renoncer à ce que nous croyons », défend encore Céline Perrin. C’est ainsi qu’en juillet, membres de la majorité et de l’opposition ont démissionné. Suivis par d’autres dans les semaines suivantes. Aujourd’hui, seuls six conseillers municipaux - sur vingt-neuf - sont encore en place. De nouvelles élections municipales sont donc prévues les 3 et 10 décembre prochains.
Tête de liste de Saint-rémy Toujours (sans étiquette), Jeanlouis Binick repart donc en campagne avec à ses côtés Céline Perrin et les sept autres élus de la majorité démissionnaires au début de l’été. Il s’agit de Laurence Gally, Jean-christophe Houplain, 7e adjoint, Benoît Mouchel-drillot, Claude Le Mogne, Françoise Brunet, Rodrigue Caronique et Raymond Gérard.
La liste des 29 candidats est prête et sera officialisée le 6 novembre.
Reprendre le PLU
En attendant, Saint-rémy Toujours s’apprête à rencontrer différentes associations et les parents d’élèves. Ils vont également faire du porte-à-porte, un exercice difficile dans ce contexte d’élections anticipées.
Les anciens conseillers veulent parler de leurs projets aux
Saint-rémois. « Nous devrons reprendre le Plan local d’urbanisme », insiste Jean-louis Binick. Selon lui, les deux gros
« points bloquants » sont la déclassification d’une parcelle dite naturelle derrière l’école Jacques-liauzun en zone pouvant accueillir des équipements publics. L’autre concerne le centre-ville. « Information ne veut pas dire concertation. Nous devons vraiment discuter avec les habitants et les associations pour définir un projet », estime le candidat. Autre dossier sensible : celui
des travaux à la gare RER. « La construction le long de la rue Ditte d’une nouvelle voie suscite un rejet naturel de la population. Nous devons reprendre les discussions avec la RATP qui est, il faut bien le dire, chez elle et les associations de riverains », promet
Jean-louis Binick. « Il y a quinze ans, il y avait bien un projet