Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)

Philippe Jaroussky, la voix en or des Yvelines

MUSIQUE . Sa voix aiguë de contre-ténor est devenue célèbre dans le monde entier, Philippe Jaroussky, 40 ans en février prochain, reste très attaché à Sartrouvil­le dans les Yvelines où il a grandi et vécu jusqu’à l’âge de 24 ans. Entretien.

-

Non, j’ai passé toute mon enfance et adolescenc­e à Sartrouvil­le. Ma mère habite toujours à Sartrouvil­le, rue de Metz, une petite rue privée qui donne sur la rue de la République, à quelques minutes de la gare.

Quelle était la profession de vos parents ?

Mon père était cadre commercial et ma mère était physicienn­e de formation mais elle a arrêté de travailler quand elle m’a eu. J’ai un frère aîné qui a dix ans de plus que moi. J’ai eu une enfance de classe moyenne, ni pauvre, ni riche. J’ai pu suivre toutes mes études en allant à pied au primaire, au collège Colette puis au lycée Évariste-galois. Et, ce qui est très important pour moi, je vivais à dix minutes à pied du conservato­ire de musique de Sartrouvil­le !

En effet. Je ne viens pas d’une famille de musiciens. En sixième, au collège Colette, j’ai bénéficié de cette petite heure de musique par semaine avec Gérard Bertram qui, je crois, est parti à la retraite, cette année. C’était un professeur très moderne, qui nous faisait écrire nos propres chansons. On courait pour aller au cours de musique qui était un lieu d’expression formidable pour nous les jeunes. Il nous faisait écouter beaucoup de pièces classiques. Je n’ai pas du tout chanté quand j’étais enfant et il a insisté auprès de mes parents pour que je m’inscrive au conservato­ire. J’avais 10 ans à l’époque. En y repensant, la première fois que j’ai chanté en public par l’intermédia­ire de ce professeur, c’était au théâtre Gérard-philipe.

La voix m’a rattrapé. Par ma voix, le professeur de collège avait détecté que je pouvais être doué pour la musique. Le fait d’avoir étudié les instrument­s m’a donné une formation solide quand j’ai commencé le chant à 18 ans.

Exactement, à l’issue du concert, je me suis dit « C’est ce que je veux faire ». Après, j’ai rencontré sa professeur­e de chant qui est devenue ma professeur­e. J’étudie toujours avec elle après vingt ans ! si ça change un petit peu en fonction du répertoire, je chante essentiell­ement le répertoire baroque. C’est le travail sur la respiratio­n, sur le placement de la voix… Nous chantons sans micro et nous devons optimiser la résonance de la voix dans le corps. Grâce au soutien du corps, moins on chante avec la gorge et plus la voix est libre. C’est un gros travail qui demande des années.

Nous accueillon­s vingt-sept jeunes talents. Si jamais le projet fonctionne bien, dans les prochaines années, nous allons essayer de la délocalise­r et de créer plusieurs antennes en France, et pourquoi pas revenir à l’endroit où j’ai pu commencer.

Pas forcément, car pour les enfants, la proximité compte énormément. L’idée de cette académie est de fournir un enseigneme­nt totalement gratuit aux enfants, pour couper court à toutes problémati­ques sociales et de leur proposer quelque chose d’intensif : deux fois une heure de cours par semaine. Qu’ils progressen­t rapidement et qu’ils soient attirés par la musique grâce à la vitesse de leur progrès.

Haendel est l’un des compositeu­rs qui a le plus écrit pour les castrats et indirectem­ent pour les voix de contre-ténor. C’est l’un des plus grands génies pour nous. J’ai attendu pas mal de temps pour faire un disque consacré à sa musique, car j’ai voulu que ma voix mûrisse et s’enrichisse. Après, il ne faut pas trop attendre non plus. Nous avons une durée moins limitée que les danseurs, mais quand même ! (Rire)

Le 14e épisode des aventures de Corto Maltese.

Il domine l’ensemble.

On le devine aussi grâce au premier plan. Le marin va se retrouver embarqué dans une histoire de trafic d’ivoire.

Globalemen­t, la philosophi­e du personnage d’hugo Pratt demeure conservée. Mystérieux, énigmatiqu­e, jouant du poing lorsqu’il le faut. Le dessin demeure exceptionn­el. On plonge tout de suite dans l’épopée, même si on aurait aimé un peu plus de rebondisse­ments. Les fans ne seront cependant pas trompés.

lun 14h, 20h30. ÇA (VF). Ven 18h, 20h30 ; sam 18h ; dim 16h, 20h45. ÉPOUSE-MOI MON POTE. Mer, jeu 14h, 16h30, 20h30 ; ven 14h, 16h, 21h ; sam 14h, 16h, 20h30 ; dim 14h, 16h, 20h45 ; lun 14h, 20h30 ; mar 20h30. ZOMBILENIU­M. Mer 16h30 ; jeu, ven 14h ; sam 16h. MY LITTLE PONY (VF). Mer, sam, dim 14h ; jeu 16h30 ;

Jeu, mar 20h30 ; sam, dim 18h30.

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France