Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)

Elargir la N10, c’est toujours possible !

- Philippe Cohen

Le dossier semblait être perdu faute de financemen­t. Mais, il semble que le préfet de Région puisse inscrire ce projet majeur, la mise à deux fois deux voies au niveau de Rambouille­t, au prochain contrat de plan Etatrégion en 2020.

« C’est une bonne nouvelle potentiell­e mais j’attends

qu’elle soit confirmée », a appris Marc Robert à ses collègues lors du dernier conseil d’agglomérat­ion. Pour ce dossier, Gérard Larcher, à l’époque, avait obtenu après plusieurs années de travail, la DUP (Déclaratio­n d’utilité publique). Mais celle-ci prenait fin et perdait sa validité en juin 2018.

Un budget de 30 millions d’euros

Or, le maire a appris que le préfet de Région allait inscrire dans le plan la mise à deux fois deux voies dans sa partie traversant Rambouille­t, et permettre ainsi la réalisatio­n des travaux. « Je reviendrai vers vous sur ce projet qui structure notre territoire car la N10 actuelle, saturée, est un frein pour les véhicules mais aussi au développem­ent de notre territoire. Le conseil départemen­tal et la Région seraient aussi partie prenante ». Cela irait de pair avec les travaux sur la N10 au niveau de Trappes et de La Verrière. Le budget de la 2x2 voies de Rambouille­t est estimé à 30 millions d’euros sur un contre plan en Ile-de-france de 800 millions d’euros.

Les maires des villages ne veulent pas être mis sur la touche

Paulette Deschamp, maire du Perray s’est inquiétée du sort de la N10 sur sa commune. « Est-ce qu’on oublierait Le Perray dans ces demandes ? Nous avons fait le même travail que Rambouille­t. C’est lié, car les bouchons et les retourneme­nts sur Paris se font au niveau du Perray. J’ai interrogé monsieur Larcher à ce sujet. Il m’a dit que la partie du Perray se fera s’il reste des queues de cerise (NDLR : quelques financemen­ts supplément­aires). J’espère bien qu’il restera des queues de cerise pour Le Perray ! »

Les maires des villages qui longent un autre axe problémati­que, la N191, ont demandé aussi une prise en compte. « Cela devient dangereux de sortir des villages, pour le

transport scolaire aussi. Et il y a beaucoup d’accidents ! » a témoigné Régine Libaude, maire

d’allainvill­e. « Il serait bien que notre projet d’élargissem­ent de la 191 soit pris en compte. Il devait aboutir mais a capoté il y a quelques années en raison de mouvements d’opposition. »

Anne Cabrit, maire d’orsonville, a confié que le préfet de Région a bien noté cette question. Le directeur des infrastruc­tures routières devrait faire des études. Le préfet ainsi que Gérard Larcher ont poussé ce dossier. L’etat est propriétai­res de terrains. Mais la conseillèr­e régionale craint que le projet de la N191 ne soit pas retenu dans le contrat de plan. Cependant, le directeur des infrastruc­tures pourrait plutôt proposer des aménagemen­ts comme des ronds-points à Paray, Orsonville et Boinville pour réduire la vitesse de cet axe situé entre deux autoroutes.

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L’inscriptio­n au contrat Etat-région de l’élargissem­ent de la RN10 reste toujours possible.

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