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Municipales : 4 listes au 1er tour dimanche
Ce dimanche, les électeurs de Saint-rémy-lès-chevreuse sont rappelés aux urnes pour élire leur nouveau conseil municipal. Classés par ordre alphabétique, les quatre listes font part de leurs priorités pour le demi-mandat à venir.
Liste d’intérêt local pour avancer (Lila) Tête de liste : Dominique Bavoil Cette liste apolitique réunit une partie des anciens conseillers municipaux d’opposition, issus des rangs de la droite et de la gauche. « Nous gardons nos convictions mais aujourd’hui nous sommes réunis parce que nous devons redresser le bateau de la politique locale qui chavire », explique Dominique Bavoil, ancien adjoint du maire Guy Sautière (DVD) et chef de file de l’opposition Ensemble pour l’avenir de Saint-rémy.
En tête des projets de la liste Lila figure la reconstruction d’un centre de loisirs et d’un restaurant scolaire, détruits par deux incendies en 2013. « Pour nous, c’est la priorité. Nous avons déjà prévu un plan d’action. En janvier, nous rencontrerons les animateurs, parents d’élèves et enseignants pour échanger sur le projet. En mars, nous lançons l’appel à projets, pour un début de travaux en janvier 2019 », détaille Dominique Bavoil.
« Il faut remettre l’intérêt général au centre du débat. Il y a des choses qui ne doivent pas être rentables. C’est le cas de l’éducation et de
la culture », assure Myriam Schwartz, conseillère municipale démissionnaire le 6 juillet et membre de la liste de gauche Elan 2014.
Ainsi, l’équipe réfléchit à la construction d’une école de musique, près de l’espace Racine. La gestion de cette structure resterait associative.
Lila veut également arrêter le projet de Plan local d’urbanisme (PLU).
Autres points du programme la création d’un parking et de logements sur le terrain dit des Soeurs, près du musée Devos et la reprise des discussions avec la RATP sur le projet d’extension de la gare.
Liste Notre qualité de ville
Tête de liste : Agathe Plancqueel-becker, maire sortant.
L’élue veut « aller au bout du projet pour lequel les Saint-rémois ont voté » il y a trois
ans. Et d’ajouter, « conformément aux valeurs qui m’animent et fière d’être soutenue par une nouvelle équipe motivée par le désir de vous servir avant tout, je veux poursuivre cette dynamique en confiance et dans la durée pour notre qualité de Ville. »
« À ce jour, 80 % des engagements de campagne sont réalisés ou en cours de réalisation, sans augmentation d’impôts », assure Agathe
Plancqueel-becker. Et de lister : « J’ai organisé les services de la mairie pour qu’elle fonctionne comme celle d’une ville de 8 000 habitants. J’ai mis en concurrence les entreprises en organisant des appels d’offres, ce qui a fait faire des économies à la Ville ». « J’ai également mené la construction du complexe sportif à 6 millions d’euros, sans endettement supplémentaire et fait installer 48 caméras de vidéoprotection », ajoute-t-elle. Si elle se présente à nouveau, c’est pour mener à bien les projets annoncés, comme la démolition des bâtiments EDF en centre-ville ou le vote du Plan local d’urbanisme, qui « protégera les quartiers et le centre-ville d’une urbanisation intense ». « Nous devons aussi poursuivre la réfection de la voirie et des trottoirs dans notre ville qui connaît un transit important », ajoute Agathe Plancqueel-becker.
Liste de Saint-rémy en Marche
Tête de liste : Dominique Dufrasnes
Saint-rémy En Marche ! se présente avec à sa tête, Dominique Dufrasnes. À 55 ans, ce directeur commercial d’un grand groupe informatique milite dans plusieurs associations, notamment au sein de Vivre les Hauts de Saint-rémy (quartier Beauplan). Il a présidé un temps le club de basket de Magnysaint-rémy. Mariée et père de trois grands enfants, Dominique Dufrasnes est, pour la première fois, candidat à des élections.
Ce qui l’a décidé à franchir le pas, c’est « la manière dont la ville est gérée. Quand il n’y a plus de démocratie et que tout est décidé par une seule et même personne, il faut faire changer les choses », explique Dominique Dufrasnes, visant directement le maire actuel Agathe Becker. Priorité de cette liste, les projets à court terme ont fait l’objet de plusieurs réunions. « Nous n’aurons qu’une demi-mandature. Nous devons identifier les choses faciles à mettre en oeuvre pour répondre aux demandes des habitants. Cela peut être un problème de voirie, par exemple », explique la tête de liste. Le deuxième gros projet concerne le centre-ville et le pôle gare. « Ce sont des sujets très clivants, reconnaît Dominique Dufrasnes. Il faut remettre à plat le PLU et engager des discussions sur le centre-ville. Avec les associations de quartier, nous pourrions définir deux ou trois options.
Pour le projet du RER, nous devons dialoguer avec la RATP et les riverains. »
Un groupe travaille déjà sur le budget. « Notre volonté c’est que tout projet annoncé soit fait. Et pour ça, il faut être sûr que les finances suivront », assure Dominique Dufrasnes.
Liste de Saint-rémy Toujours
Tête de liste : Jean-louis Binick, ancien adjoint du maire Agathe Becker.
Démissionnaires en juillet, neufs adjoints et conseillers municipaux se retrouvent pour former une nouvelle liste en vue des élections municipales de décembre. Ils veulent finir ce qu’ils ont commencé.
Tête de liste de Saint-rémy Toujours (sans étiquette), Jean-louis Binick repart donc en campagne avec à ses côtés Céline Perrin et les sept autres élus de la majorité démissionnaires au début de l’été. Il s’agit de Laurence Gally, Jean-christophe Houplain, 7e adjoint, Benoît Mouchel-drillot, Claude Le Mogne, Françoise Brunet, Rodrigue Caronique et Raymond Gérard. « Nous devrons reprendre le Plan local d’urbanisme », insiste Jean-louis Binick. Selon lui, les deux gros « points bloquants » sont la déclassification d’une parcelle dite naturelle derrière l’école Jacques-liauzun en zone pouvant accueillir des équipements publics. L’autre concerne le centreville. « Information ne veut pas dire concertation.
Nous devons vraiment discuter avec les habitants et les associations pour définir un projet », estime le candidat. Autre dossier sensible : celui des travaux à la
gare RER. « La construction le long de la rue Ditte d’une nouvelle voie suscite un rejet naturel de la population. Nous devons reprendre les discussions avec la RATP qui est, il faut bien le dire, chez elle et les associations de riverains », promet Jean-louis Binick. « Il y a quinze ans, il y avait bien un projet de station de lavage à la gare. Grâce à la mobilisation des élus et des habitants, cette idée a été abandonnée. Nous ne lâcherons pas », ajoute Céline Perrin.
Ces candidats savent aussi qu’il faudra construire de nouveaux centre de loisirs et restaurant scolaire. Ces deux bâtiments ont brûlé en 2013. « Nous ne sommes pas favorables à la construction d’un regroupement de deux écoles, d’un centre de loisirs, d’un restaurant scolaire et d’un Ram, portée par le maire. C’est un projet à 15 millions d’euros. Il faut plutôt entendre les usagers, réfléchir avec eux à ce qu’il faut faire pour que les enfants bénéficient de bâtiments corrects », développe Céline Perrin, à la pointe de ces questions.