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Le Chesnay et Plaisir n’en finissent plus de surprendre
À deux semaines de la trêve hivernale, Le Chesnay et Plaisir, les deux clubs phares du département actuellement du handball masculin, occupent chacun une inattendue 2e place dans leur poule respective après sept journées. Les Chesnaysiens ont déjà gagné cette saison six matches, les Plaisirois cinq. Des débuts plus que prometteurs.
« On ne s’emballe pas »
Du côté du Chesnay, après le premier revers concédé mi-novembre à Nancy, la réaction a été tout de suite au rendez-vous avec une victoire ce dimanche contre le Bassin Mussipontain (34-25). Un succès qui permet, donc, aux joueurs du binôme Grégoire Boitiau-anis Fraoua de reprendre leur marche en avant. « On se plaît bien dans ce haut de tableau, reconnaît Grégoire Boitiau. Mais on ne s’emballe pas. On garde la tête sur les épaules. L’objectif
reste toujours le même : le maintien. »
Celui-ci semble en très bonne voie avec déjà dix points d’avance sur la zone de relégation. Avec encore deux ou trois victoires dans la poche, les Chesnaysiens seront même à l’abri
avant même le dernier tiers du
championnat. « Cela serait un échec de ne pas finir dans le top 5. Et, il y a peut-être quelque chose de très sympa à vivre cette saison. Mais personne n’en parle. » Le prochain match aura des allures de test avec la réception du leadeur invaincu, Savigny.
À Plaisir, promu en N3 pour la première fois, la transition avec le niveau régional n’a pas semblé poser de problèmes. Bien au contraire. Les joueurs de Victor Garriguet enchaînent les bons
résultats. A l’image du succès de dimanche face à Marolles (29-27 dont 7 buts du capitaine Benjamin Modeste). « C’était vraiment une grosse bagarre toute la partie. Ce qui a fait la différence, c’est qu’on a su hausser notre niveau notamment défensivement », explique l’entraîneur.
Aucun objectif n’a véritablement été fixé par ce dernier à ses joueurs, si ce n’est celui de jouer tous les matches pour les
gagner. « Contrairement à l’an passé, là, on doit batailler tous les week-ends pour s’en sortir et prendre le bon wagon. » Celui qui amène en
N2 ? « On verra si on peut jouer la montée. La route est encore longue et, surtout, semée d’embûches. Mais je pense qu’on a un effectif un peu restreint par rapport à d’autres équipes », déplore Victor Garriguet.