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L’art mural s’invite à Smart City
Courriel il y a un mois, il a immédiatement accepté ! » Beaux-arts. L’établissement a une urgence, et la passion de la candidate est convaincante. Ce poste de deux ans, où elle
Une lumière naturelle indirecte qui irradie généreusement au bénéfice d’immenses baies vitrées, deux gigantesques surfaces murales, une superficie et un volume pouvant aisément accueillir deux terrains de basket : voici la cathédrale du campus Smart City Campus, dans les anciens locaux industrielles de Continental. Cette salle possède les atouts pour accueillir les événements majeurs du monde de l’entreprise. Mais, depuis une semaine, c’est sur le mur ouest que se situe la nouveauté. Non loin d’une sculpture métallique, l’atelier d’art mural d’hélène Charrier est venu s’installer le temps de créer le décor de ciel destiné à un plafond des écuries du château de Maintenon.
Donner une identité au lieu
L’initiative est née quelques années. « J’avais assisté à une conférence de Benoît Bourreau (le directeur de Smart City) qui nous avait fait visiter les lieux », raconte l’artiste. « Je le connaissais un peu à l’époque, et nous avions plaisanté sur le thème des bureaux volants. Je lui avais dit que ses surfaces murales pourraient m’intéresser un jour. L’idée a fait son chemin, et lorsque je lui ai envoyé un
il y a
Associer architecture industrielle et art pictural, l’idée n’est pas neuve. Mais elle fait toujours recette, en témoigne l’intérêt porté par les salariés travaillant dans la célèbre usine rambolitaine. « La volonté de Benoît est de créer une identité humaine à ce lieu en essayant de ne pas distordre le monde du business, du high-tech, et le monde qui fait du bien à l’homme, celui de l’art. Ainsi, lorsqu’il y a eu la conférence internationale de Continental, juste à côté, les gens sont venus me voir travailler pendant leurs pauses. Entre la logique extrêmement sérieuse et les enjeux mondiaux qu’ils devaient affronter, et moi en train de peindre un ciel bleu dont on sait qu’il va faire du bien à l’âme, le lien s’est fait naturellement. »
Cursus atypique
L’initiative intrigue autant qu’elle captive. Car faire sortir l’art mural et l’élégance à la française des châteaux – le grand credo d’hélène - n’est pas habituel. « Les gens ont besoin de figuratif et de culturel. Durant la conférence de Continental, un jeune ingénieur d’europe de l’est m’a dit : Qu’est-ce que cela fait du bien de voir des toiles qui ne sont pas peintes en jetant des seaux de peinture. » Une conversation en anglais, langue à laquelle l’artiste est habituée de par ses contacts, mais sans doute aussi grâce à sa formation
Quelques pistes avancées
Les participants ont fait des propositions et évoqué les expériences qui fonctionnent plutôt bien : travail de sensibilisation auprès des écoles, opération Voisins Vigilants, caméras de surveillance (mais elles coûtent cher et doivent être installées de façon judicieuse), procédure de rappel à l’ordre des délinquants. Les animateurs de la réunion ont insisté sur le fait que toutes ces initiatives doivent se faire dans le strict respect de la loi et qu’il faut garder le réflexe d’informer la police.
Enfin, Frédéric Culoma a indiqué que les habitants qui partent en vacances, quelle que soit la période de l’année, peuvent solliciter le processus Tranquillité Absence afin que les rondes surveillent leur domicile vacant.