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The Barber shop quartet : aussi déjanté que virtuose

SPECTACLE.

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Ils sont quatre, chanteurs et musiciens, qui, un jour, ont décidé qu’ils allaient changer le cours de leurs existences en créant un quatuor vocal baptisé Barber shop. Ils se produiront au Sel de Sèvres le vendredi 19 janvier.

Deux hommes et deux femmes composent ce quartet, dont l’un particuliè­rement acariâtre. Ces quatre-là ont quatre voix qui se marient à merveille a cappella, parfaiteme­nt synchronis­ées pour mener les auditeurs du jardin d’eden au supermarch­é.

Entre mimes, bruitages, harmonies vocales et scènes burlesques, les quatre trublions passent du chant corse au hip-hop, en faisant un crochet remarqué par l’ave Maria, avec une facilité déconcerta­nte.

Ils ont commencé à se produire sur scène en 2000 avec leurs chansons traditionn­elles mais aussi des titres humoristiq­ues, pastiches et créations, tout en français, qui ont enchanté le public dès le départ. Au Sel de Sèvres, ils présentero­nt l’opus 3.

Avec un humour échevelé et une technique irréprocha­ble,

Ils sont quatre à former The Barber shop.

Barber shop quartet revisite un répertoire original. Dans un rythme à couper le souffle, une mise en scène inventive et sur des textes irrésistib­les, le joyeux groupe vocal s’affirme comme

Cette année 2018 commence plutôt très bien en matière de performanc­es d’acteurs. Après Jessica Chastain dans le bien nommé « Grand Jeu », Gary Oldman place la barre un peu plus haut encore, méconnaiss­able sous les traits de Winston Churchill. Une figure historique qui, comme Pablo Escobar, est actuelleme­nt très à la mode sur petit et grand écran, puisqu’on l’a vu dans la saison 1 de la série « The Crown », au début du règne d’elizabeth II, et le biopic éponyme sorti l’an dernier, qui se focalisait sur les instants qui ont précédé le Débarqueme­nt de juin 1944. Deux oeuvres dont « Les Heures sombres » se révèle complément­aire, car il remonte un peu plus le temps et nous transporte au début de la Seconde Guerre Mondiale. En mai 1940, plus précisémen­t, lorsque ce pilier du Parlement anglais est nommé Premier Ministre. Et tandis que les troupes allemandes poursuiven­t leur conquête de l’europe, il se trouve confronté à un choix : négocier la paix ou se battre. Le tout en commençant par sortir les soldats de l’armée britanniqu­e du traquenard dans lequel ils se trouvent à Dunkerque. Un événement dont Joe Wright, qui l’avait déjà abordé le temps d’un plan-séquence virtuose dans « Reviens-moi » il y a dix ans, nous offre ici un autre point de vue, quelques mois après la sortie du film choc de Christophe­r Nolan. Et ce, comme bien souvent chez lui, avec une mise en scène très marquée, qui fait ici la part belle à l’alternance entre lumière et ombre, afin de souligner l’état dans lequel le pays, l’europe et même Churchill se trouvent. Quelques années après l’échec injuste de « Pan », il ne renoue pas totalement avec les sommets de son cinéma, la faute à quelques longueurs et une longue séquence de rencontre avec le peuple qui tire sur le gentillet, dans le dernier tiers. Mais il se rattrape grâce à quelques morceaux de bravoure, de l’ouverture au célèbre discours final, auquel il donne une dimension opératique, bien aidé par la musique. Et Gary Oldman, qu’il est bien difficile de reconnaîtr­e et qui éblouit sans donner dans la performanc­e explicite. À tel point que beaucoup risquent de parler d’oscar à son sujet dans les semaines à venir, ce qui serait tout sauf immérité. Mer

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