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DE NOMBREUX PROJETS D’URBANISME SUIVIS
« On veut que la ville de Rambouillet vive. Notre but n’est pas de la figer. Mais il faut faire attention aux différents projets en cours. L’an dernier la municipalité avait engagé de nombreux gros programmes immobiliers qui ont pu inquiéter les habitants. Nous avons donc été très attentifs. Cette année, malgré les appétits des promoteurs séduits par Rambouillet, il n’y a pas de nouveaux projets lancés. Nous sommes donc dans le suivi de l’an passé, dans un esprit de vigilance constructive », a expliqué Pierre-yves Burgaud, vice-président de l’association Parr. ▲Restauration du pavillon du Verger
La municipalité souhaite restituer le Pavillon du Verger, dans le jardin du Roi de Rome, dans son état d’origine, tel qu’il était à la veille de la Révolution française. L’association s’est réjouie de cette initiative. Les nombreuses constructions hétéroclites, qui ont été réalisées sur ce pavillon datant de 1718 au fil des décennies, seront détruites. ▲Rue de la Louvière
Le vaste programme de 62 logements incluant 30 % de logement sociaux au sein de la ferme de La Louvière a suscité des inquiétudes. Au final, le constructeur et l’architecte ont réussi le challenge de garder intacte la façade de la ferme et créer dans la même enveloppe les logements. L’association Parr se réjouit de la conservation de la façade en pierres de champs liées par de la terre et de la chaux, vestige du passé agricole de Rambouillet. ▲Rue Lenôtre « Différents projets dans cette rue font qu’elle évolue. Désormais, nous trouvons un patchwork de constructions avec des maisons traditionnelles et des immeubles. On ne sait plus trop comment qualifier cette rue devenue très diverse », a indiqué Pierreyves Burgaud. Le vice-président a acté que la résidence de La Sablière, avant le pont, « n’était finalement pas un drame. Le programme s’est fait proprement et dispose d’espaces verts. » Il est en revanche plus circonspect sur celui qui se situe en haut de la rue, vers Bel-air. Jacques Piquet, adjoint à l’urbanisme a convenu qu’il s’agissait « d’un projet atypique, plus moderne que d’habitude. Cela dit, il s’intègre dans l’esprit de la clinique vétérinaire et peut avoir sa place à proximité immédiate de la zone d’activités du Bel-air. » ▲Évolution des Jardins d’arcadie
La résidence-service des Jardins d’arcadie dispose de 80 logements. Mais elle a besoin de s’agrandir de 20 logements. Il fallait trouver un emplacement. Au final, ce sera sur le terrain de la très belle propriété d’un ancien notaire, qui fait l’angle entre la rue Gambetta et la rue Carnot. « Ce sera sur une bande du terrain. La maison restera telle quelle », indique Jacques Piquet, l’adjoint au maire en charge de l’urbanisme. ▲Le Vieux-moulin
« Nous allons être très attentifs à cet élément du patrimoine qui abritait jusqu’à l’an dernier l’institut des langues », a expliqué le viceprésident de Parr. Même son de cloche du côté de l’adjoint à
l’urbanisme. « Le Vieux-moulin, qui appartient à une très ancienne famille rambolitaine, est actuellement en vente. Nous suivrons de près le dossier. » En guise de conclusion sur le volet urbanisme, le vice-président a invité les Rambolitains à prévenir l’association Parr, via son nouveau site Internet (www. parr78.org), s’ils étaient témoins d’incongruités dans les projets urbanistiques.