Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)
150 logements en projet
« Ça y est, tous les obstacles administratifs sont levés. Le permis de construire devrait être déposé cette année », annonce, soulagée, Monique Guénin, maire de Sonchamp. Depuis des années, l’élue se battait pour la réalisation de logements sur une friche située à La Hunière.
115 logements, dont 50 sociaux, devraient ainsi sortir de terre l’année prochaine. « Il s’agira en grande majorité de pavillons, avec deux ou trois logements intermédiaires, c’est-à-dire des bâtiments d’un étage maximum », explique le maire qui a déjà délivré un permis d’aménager à Batigère.
Cette année, les habitants de Sonchamp assisteront surtout à la démolition d’anciens bâtiments qui ont accueilli plusieurs entreprises.
Toujours dans le domaine du logement, la commune a été exemptée de deux ans de pénalités dans le cadre de
la loi SRU. « Cette loi exige que nous construisions 160 logements sociaux.
Mais comme nous avons montré que nous faisions des efforts, nous ne paierons pas de pénalités en 2018 et 2019 », explique Monique Guénin. Protéger les terres agricoles Les élus estiment, en effet, avoir fait un effort. Le nouveau Plan local d’urbanisme, qui sera voté ce mois-ci, impose ainsi d’intégrer un logement social à tous les groupements
de plus de trois maisons. « Si on ne fait pas ça, on ne s’en sortira jamais », avoue le maire.
L’objectif étant de se conformer à la charte du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse, auquel appartient Sonchamp, qui fixe 10 % de logements sociaux dans ses communes. « C’est tout à fait raisonnable », ajoute
Monique Guénin.
Pour l’élue, l’enjeu est, également, de maîtriser la croissance. « Rien qu’avec ces normes, nous allons arriver à 2000 habitants (1 708 aujourd’hui). Et notre objectif, c’est de ne pas dépasser ce chiffre. Nous voulons rester un village agricole. On ne touchera pas à nos terres agricoles (deux tiers de la commune actuellement). Nous sommes le plus grand terrain agricole d’ile-defrance et nous comptons le rester », assène le maire. Mais, des nouveaux habitants, la commune en a aussi besoin, notamment pour remplir ses écoles maternelle et élémentaire. Aujourd’hui, les deux groupes comptent sept classes. « Nous espérons récupérer nos huit classes prochainement », avoue Monique Guénin.
En attendant, elle projette de créer une Maison de l’enfance dans les anciens logements d’instituteurs, désormais inoccupés. Situés juste à côté des écoles et du complexe sportif, ils permettraient l’accueil des enfants le soir après l’école et le mercredi. L’étude financière est en cours. L’ouverture est prévue pour la rentrée de septembre 2019.
Le cabinet médical fait également
l’objet d’attentions toutes particulières. Depuis 30 ans, trois médecins se partagent un bâtiment communal,
juste à côté de la mairie. « L’an dernier nous avons créé une salle de danse accolée au gymnase.
Cela nous a permis de récupérer l’espace qui se trouve au rez-de-chaussée du cabinet médical. Nous voulons donc rénover le bâtiment et pourquoi pas accueillir d’autres professionnels paramédicaux », indique Monique Guénin. Le dossier financier sera monté cette année.