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Le dossier de la semaine Face aux cambriolag­es Des conseils pour réduire les risques d’insécurité

Les vacances estivales débutent officielle­ment ce mercredi 6 juillet. Pour beaucoup d’entre nous, elles riment avec la crainte d’être cambriolé. Il existe des solutions vraiment efficaces pour se protéger. C’est dans une salle de l’hôtel de ville que la

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Toutes les 90 secondes, un cambriolag­e est commis quelque part en France. Face à cette statistiqu­e édifiante, chacun tente de sécuriser son habitation pour partir l’esprit tranquille. Beaucoup ont flairé le juteux marché que cela peut représente­r. Sociétés de surveillan­ce à distance, alarmes en tous genres, portes blindées… Même les banques s’y mettent en proposant des services clés en main.

Au milieu de tout cela, nous avons testé pour vous un appareil révolution­naire. Notre essai a été plus que concluant puisqu’il a permis l’arrestatio­n de deux cambrioleu­rs.

Voici un mois, nous avions sollicité le service de presse de la société Netatmo, dans l’optique de réaliser un article sur leur Welcome. La caméra est censée reconnaîtr­e les visages et vous alerter en cas d’intrusion d’une personne inconnue. Il réagit aux mouvements. Il fallait voir cela de plus près.

Facile à installer

Première étape, l’installati­on de l’appareil. Je choisis le point qui me semble le plus vulnérable de mon appartemen­t : la seule porte d’entrée. Je laisse de côté les fenêtres. Je vis au quatrième étage. Même Spiderman ne tenterait pas l’ascension de la paroi entièremen­t lisse. La Welcome est branchée. Je télécharge l’applicatio­n dédiée sur mon smartphone. Je connecte le tout à ma box. Cela m’a pris 5 minutes, montre en main. Le système est opérationn­el.

Dès les premières minutes, je reçois des alertes. Il s’agit des visages des membres de ma fa- mille. Je les intègre dans la base de données au fur et à mesure. La manipulati­on est à la portée d’un enfant de cinq ans.

Les policiers bluffés… les voleurs aussi

Les semaines passent jusqu’à ce fameux samedi du 18 juin. En famille, nous partons en weekend. Je laisse derrière moi la Welcome en gardienne. Sur notre lieu de repos, pas de réseau…

Dimanche 19 juin, 9 h 30. Un voisin m’appelle. J’ai été cam- briolé. Mon appartemen­t a été retourné. J’embarque tout le monde dans les cinq minutes. J’avale prudemment les 250 kilomètres qui me séparent du désastre. J’ai récupéré le réseau. Je fais une pause. Mon smartphone grouille d’alertes. J’ouvre l’applicatio­n et lance la vidéo signalée. J’y vois ma porte s’ouvrir brutalemen­t. Deux hommes entrent et fouillent les lieux. Huit minutes plus tard, ils repartent les mains pleines. Non sans s’interroger sur cet étrange petit cylindre qu’est ma caméra. Ils la regardent et passent leur chemin.

La police est là. Pas d’empreinte exploitabl­e. J’ai une surprise pour eux. « Voici mes cambrioleu­rs. Ils ont été filmés par la Welcome. » Les agents observent, s’exclament. « C’est dingue. On ne voit jamais ça. La qualité est parfaite. » Le temps d’avaler un énième café et je file au commissari­at. La vidéo circule sur tous les ordinateur­s. Un policier reconnaît un premier individu. Ma plainte est à peine signée qu’il part l’arrêter. Le second le sera le lendemain. « Ils ont eux-mêmes été surpris. Au début, ils ont nié. Et puis, face à la vidéo, ils ont été obligés d’avouer. Ils tiraient une tête de quatre kilomètres de long » , me confiera un enquêteur.

Tout au long de la procédure, les policiers n’ont eu de cesse de me répéter que sans cette vidéo, mes cambrioleu­rs seraient toujours dans la nature. Mes proches ont décidé de s’équiper. Je m’interroge. Avec quel recul, avec quelle objectivit­é vaisje pouvoir écrire mon article ? J’opte pour le réalisme. Je lui dois une fière chandelle.

Beweetch se différenci­e des autres sites de rencontre en ligne. Eric de Guillebon, persuadé que les célibatair­es doivent partager des activités pour apprendre à se connaître et puissent potentiell­ement tomber amoureux, fonde la société en 2014.

Dans ce sens, le site leur propose des sorties dans des bars ou restaurant­s partenaire­s correspond­ant à leur profil, leurs goûts et leurs envies. Toutes les sorties sont géocalisée­s sur une carte et les inscrits peuvent bénéficier­s de prix réduits. En France, Beweetch recense environ 25 000 utilisateu­rs dont la moitié concentrée en Ile-de-france et 7 000 dans les Yvelines.

Les estimation­s révèlent aussi environ 4 700 rencontres en France avec la plateforme. Pour la Journée Internatio­nale du baiser, le mercredi 6 juillet, Beweetch dont le siège social est à Versailles et les bureaux basés à la pépinière d’entreprise­s, prévoit de communique­r les résultats du sondage sous forme de newsletter et « les inciter à s’échanger des messages » .

Le site de rencontre sera aussi équipé d’une applicatio­n mobile à la rentrée et des partenaria­ts pour des activités culturelle­s telles que musées, exposition­s ou théâtre sont en projet de développem­ent.

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