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A 12 et RN 10 : levez le pied !
Peut-être l’avez-vous déjà constaté : on ne peut plus rouler à 130 km/h sur l’a 12. La limitation est en effet passée à 110 km/h depuis le 4 juillet dernier. L’objectif est de réduire l’insécurité et la pollution.
Depuis le 4 juillet, la vitesse a baissé de 20 km/h sur un tronçon qui se trouve sur l’autoroute A 12 et la RN10, entre l’autoroute A 13 et l’entrée de l’agglomération de Trappes. Objectif : lutter contre la pollution et les bouchons récurrents, des sujets de préoccupation pour la population. En Ile-de-france, trois autres axes ont fait l’objet de restrictions similaires.
Apaiser la conduite
La vitesse a été réduite de 130 km/ h à 110 km/ h sur l’autoroute A12 au nord du tunnel de Fontenay- le- Fleury. De même, il faut désormais ne pas dépasser les 90 km/h sur l’autoroute A12 et la RN10, entre le tunnel de Fontenayle-fleury et l’échangeur RN10/ RD910. Les panneaux ont été tout simplement remplacés et les automobilistes doivent changer leurs habitudes. D’autant que les radars ont été mis à jour. « C’est une décision à portée régionale. Nous avons identifié des tronçons sur lesquels nous aspirions à modifier la vitesse en fonction de critères, tels la vitesse, le bruit et la pollution atmosphérique », explique Eric Tanays, directeur régional et interdépartemental adjoint de l’équipement et de l’aménagement d’ile-de-france.
« Au niveau de la partie sud du tronçon, entre le tunnel de Fontenay et Trappes, les vitesses étaient variables. Nous sommes donc favorables à un comportement apaisé des automobilistes », ajoute-t-il. La vitesse est limitée à 90 km/h dans le tunnel de Fontenay-le-fleury, puis passait à 110 km/h. Après l’échangeur N12/A12/RN10, les automobilistes devaient rouler à 90 km/h,
avant de freiner jusqu’à 70 km/h dans Trappes.
Cette réduction de vitesse était demandée par des « acteurs locaux », selon Eric Ta
nays. Et d’ajouter : « En 2010 et 2011, des réunions avec eux, sous l’égide de l’etat, ont été organisées. Puis, ils ont réitéré leur demande plus tard. Les échanges avaient déjà été très nombreux au sujet du tronçon dans les Yvelines. Le choix du lieu de réduction de vitesse n’a pas été difficile à identifier. » Pour évaluer les impacts de ces changements, un suivi va être réalisé sur les quatre sections franciliennes, avec des mesures de pollution sur les infrastructures et de bruit sur les bâtiments alentours pendant douze mois. Cela devrait permettre de pouvoir quantifier l’impact sur l’environnement.