Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Maud Valentin, une céramiste à la Cour Duplessis

Installé en avril dernier, l’atelier Baudtoun création a élu domicile dans la pépinière d’artistes qu’est la Cour Duplessis, rue du Maréchal-foch. Maud Valentin a trouvé là un lieu propice à la poursuite de son art, dans un local qui accueille son tour de

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Histoire. Depuis des décennies, l’entrepôt de Buc de la maison Pianos Hanlet abrite deux Victory Pianos datant de 1944. D’un poids d’environ 250 kg, en bois noble épais, ces pianos droits datent de la Seconde Guerre mondiale. Vingt mois avant que les GI’S (General Infantry) ne débarquent, le 6 juin 1944, sur les plages de Normandie, l’armée américaine faisait une commande à la firme Steinway & Sons de 4 000 pianos.

C’est à l’usine de New York que 2 436 pianos droits ont été fabriqués pour le Départemen­t de Guerre des États-unis et spécialeme­nt conçus pour résister aux chocs et aux variations climatique­s. Aux couleurs militaires (olive pour l’armée, gris pour la Marine, bleu-vert pour les Marines, bleus pour le Corps Aérien d’armée, ébène pour les officiers et le personnel et bleu-azur pour les Gardes-côte), ils avaient pour but de remonter le moral des troupes, leur permettant de se détendre en jouant du jazz pendant leurs périodes de repos.

Expédiés et disséminés dans toutes les zones de guerre (Afrique, Asie, Australie, Canada, Europe, Hawaii, Nouvelle Guinée, Pacifique, Philippine­s et Etats-unis), il est donc difficile aujourd’hui de les localiser.

À la grande surprise de Franck Hanlet, deux familles coup sur coup se sont montrées intéressée­s par l’instrument de musique.

Cela fait maintenant six ans que la famille De Lacretelle est à la recherche du précieux instrument de musique. « Le Piano Victory a longtemps représenté un mythe inaccessib­le pour notre famille, car très compliqué à trouver ! Les pianos que nous avons vus étaient souvent très fatigués. Mais la passion de l’instrument et la fascinatio­n pour cet objet mythique furent récompensé­es lors de notre rencontre avec Franck Hanlet » . Normands d’adoption et

La réparation du second Victory Piano a été terminée en ce mois de juin et il a été livré à son propriétai­re le 18 juin. Cette grande figure du monde de l’audiovisue­l et de la musique moderne, qui souhaite garder l’anonymat, a été touchée et conquise par l’histoire et la magie de ces pianos.

Il aura fallu près de 200 heures de travail à l’équipe de 6 ou 7 technicien­s, tous diplômés de la Steinway Academie, pour les réparer. Au premier étage de l’atelier de Vélizy, ils ont effectué les réparation­s complètes de la partie instrument, à savoir les cordes et les marteaux puis l’ont entièremen­t reverni en kaki, sa couleur d’origine.

Un piano comme celui- ci, entièremen­t restauré, représente un coût d’une valeur de 15 000 €.

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