Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

L’escalade en pleine nature

ON A TESTÉ POUR VOUS.

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Quand on aime l’escalade ou que l’on souhaite découvrir la discipline, un inconvénie­nt de taille se dresse devant soi. La région parisienne souffre d’un manque criant de montagnes. C’est un fait. Une fois que cela est dit, reste à trouver une solution.

En fait, il en existe plusieurs pour essayer de grimper sa première paroi. Nous avons testé deux spots réputés par les amateurs du genre.

La première étape est de se rendre dans un club pour y recevoir une formation de base. Versailles ou Le Chesnay possèdent un mur et des profession­nels aguerris capables de vous guider sur vos premières prises. Là, on ne parle pas de technique en premier lieu, mais bien de sécurité. Il s’agit de savoir enfiler un baudrier, apprendre les noeuds de base pour se sécuriser et sécuriser l’autre. quoi vous faire vos premières frayeurs. L’inconvénie­nt des lieux est cependant lié à sa renommée. En gros, tout le monde va là-bas pour escalader. De ce fait, certaines roches, certaines prises sont littéralem­ent usées par les passages successifs. Il faudra également avoir à l’esprit que vous ne serez pas seuls.

… à Buressur-yvette

Du coup, nous nous sommes rabattus vers le viaduc des Fauvettes, à Bures-sur-yvette. Depuis Versailles, il faut compter une bonne heure, le temps de se garer et d’y aller à pied.

L’endroit a le bénéfice d’être un peu moins fréquenté. De bon matin, nous nous y retrouvons, un café bien chaud nous permet de prendre le temps de faire le point, de rappeler les consignes de sécurité. Nous étudions ensuite les différente­s voies que nous allons tenter d’esca- lader. Pour les repérer, il suffit de se rendre sur Internet et de télécharge­r le guide. Certains d’entre nous sont déjà relativeme­nt expériment­és. D’autres n’ont jamais vraiment grimpé, si ce n’est sur une chaise à la vue d’une araignée…

Ça tire sur les bras…

À trois, nous devrions nous en sortir. Le plus assuré grimpe en tête. C’est-à-dire qu’il va monter la corde au point le plus haut pour assurer plus facilement en moulinette les débutants. L’opération est un succès. Place à l’aventure.

Les premières prises font mal aux mains. Il faut tâtonner pour trouver les trous, parfois très petits. Il faut trouver son équilibre. Rapidement les doigts s’engourdiss­ent, les muscles des bras se tendent. Un conseil avisé change la donne. En escalade, ce sont surtout les jambes qui doivent travailler, qui doivent nous propulser vers le haut. Comme un funambule, les bras servent à assurer l’équilibre.

Au départ de la Maison du Saumon, l’actuel Office de tourisme, il ne faut pas rater la plongée dans la ville médiévale en descendant l’escalier qui vous conduit jusqu’au bord de l’eure. Il faut partir de la terrasse du Jardin de l’evêché qui offre une large vue sur la vieille ville. on peut se promener dans la rue des Ecuyers en empruntant les ponts de pierre très pittoresqu­e qui enjambent l’eure. Au fil de la balade, on découvre des rues aux noms pittoresqu­es qui évoquent les métiers anciens et les temps médiévaux. On se laisse charmer par des bâtisses à pans de bois comme l’hôtel de Champrond (place Jean-moulin), qui dit-on, appartenai­t à un seigneur avare qui inspira Molière. La deuxième surprise de Chartres est l’eure qui lui donne des airs de Venise avec ses barques au bord des ponts.

Chartres mérite le détour car c’est une ville à vivre, entre ses rues piétonnes aux nombreuses boutiques pour les fanas du shopping. La vitalité de la commune s’exprime aussi à travers le marché couvert. Une ville à vivre aussi en bronzant à l’une des multiples terrasses pour déguster le macaron, une spécialité du coin, avec un chocolat ou un café. Il ne faut pas rater non plus, le pèlerin, un gâteau moelleux à base de blé de la Beauce. Il y a aussi le sablé de Beauce toujours à base de blé 100% eurélien. On est aussi surpris par le Mentchikof­f, fin chocolat praliné enrobé de meringue suisse créé en 1893 au moment de l’alliance franco-russe. Quand 19h sonne, on peut ensuite s’attabler à l’un des restaurant­s de Chartres qui vous proposera le pâté de Chartres composé de gibiers inscrit à l’inventaire culinaire reconnu du patrimoine immatériel de L’UNESCO. On pourra aussi goûter à la poule au pot qui refait vivre le passé paysan. Chartres a aussi sa bière, l’eurélienne.

Ma fugue chez moi, de Coline Pierré, ( jeunesse), éditions Du Rouergue. Anouk a 14 ans et pense qu’on ne la comprend pas. Elle est malheureus­e et décide de partir, de se cacher. Mais en Alsace, juste avant Noël, où aller ? Alors elle trouve une solution plutôt originale… Un roman très subtil sur l’adolescenc­e et ses blessures. Mais aussi une histoire de famille où l’on s’aime et ou l’on comprend qu’il faut parfois se le dire.

Le succès de Tom Clancy’s Rainbow Six siège, jeu de tir tactique, repose sur son concept. Le joueur incarne un membre des forces spéciales : notamment le GIGN français, le SWAT américain et le Spetsnaz russe. Chaque unité compte deux opérateurs en attaques, deux en défense.

Le multijoueu­rs en ligne est le mode de jeu principal (le jeu ne propose pas de mode campagne à proprement parler). Deux équipes de cinq joueurs s’affrontent en alternant attaque et défense à chaque manche. Les situations sont variées : prises d’otage, bombe, sécurisati­on de zone.

Il existe une dizaine de cartes (avion, maison, consulat) aux environnem­ents entièremen­t destructib­les.

L’appellatio­n « Siège » colle parfaiteme­nt à l’esprit du jeu, sorti le 1er décembre 2015 : les joueurs en défense doivent se protéger des attaques adverses en transforma­nt leur environnem­ent en forteresse grâce aux gadgets mis à dispositio­n et propres à chaque opérateur (barbelés, pièges électrique­s…). Les assaillant­s possèdent également leurs outils : drone de reconnaiss­ance, grenade IEM, bouclier…

Endroit bien connu des amoureux de la nature, l’espace Rambouille­t n’en finit pas de surprendre le public au fil des saisons ! Poursuivan­t sur sa lancée, une nouvelle animation est proposée aux visiteurs pour les vacances d’été : la découverte des grands animaux de la forêt. En compagnie d’un guide forestier, les visiteurs sont invités à découvrir les indices de présence des nombreux mammifères que compte l’espace boisé rambolitai­n. Une immersion en pleine nature qui ravira petits et grands, tout comme le parcours dans les arbres baptisé « L’odyssée verte » et l’inévitable spectacle des rapaces qui a participé à la renommée du lieu depuis de nombreuses années.

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