Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
Ils offrent une seconde vie aux chevaux
Le long des « 500 Arpents » un projet de jardins à partager vient de naître aux Essarts-le-roi. Le but : faire un lien entre le monde agricole et la ville.
Nature. Des prairies sauvages, des arbres fruitiers et pourquoi pas quelques moutons et chèvres… Voici le projet que la mairie a commencé à mettre en place le long des
«500 Arpents » , 940 m entre la RN 10 et la route de l’abbaye des Vaux-de-cernay. Arbres fruitiers et haies bocagères « Notre site a été retenu par le Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse dans le cadre des Utopies réalistes. Nous avons donc pu bénéficier du travail de deux paysagistes de l’agence Omnisphère, Guillaume Ledoux et Julien Morelli » , explique Marie- Françoise Benteyn, adjointe chargée de la communication.
Ces derniers ont imaginé une succession de prairies sauvages, de cultures céréalières, de haies bocagères, d’arbres fruitiers le long de ce chemin goudronné. D’un côté les champs de blé appartenant à l’un des quatre agriculteurs encore en activité dans la commune, de l’autre les pavillons des Essartois. « L’objectif est de montrer que nous pouvons facilement basculer d’un monde à l’autre, de
l’agricole à l’urbain » , estime Sabine Bourgeois, directrice des services techniques. Trois ans de travail
Les services techniques qui portent entièrement le projet ont commencé au printemps à délimiter les parcelles et à planter les prairies et des bandes agricoles (lin, orge, tournesol…). En juin, des brebis ont rejoint cet espace pour désherber de façon très naturelle un morceau de parcelle.
Les haires bocagères seront plantées à l’automne. Le mobilier urbain ( passerelle, bancs, cheminement en bois) sera issu de la récupération et implanté les années suivantes.
À terme, dans trois ans, ces différents espaces devraient être devenus des lieux de détente dans lesquels les passants pourront cueillir des pommes, observer la faune et la flore, notamment grâce à des panneaux pédagogiques ou simplement contempler le paysage.
Ce site devrait aussi abriter des ateliers thématiques pour les scolaires, les riverains et les associations. Florence Chevalier