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Les Bielles de jadis bichonnent les motos

Si les automobile­s anciennes ont pléthore d’associatio­ns qui prennent soin d’elle, il y en a beaucoup moins pour les motos. Mais c’est sans compter sur Les Bielles de jadis, l’une des seules structures entièremen­t consacrées aux motos en Ile-de-france. Im

- M.V.

lages. Nous y allons de temps en temps mais ce n’est pas ce qui nous fait vibrer. C’est trop statique. Nous, ce qui nous

intéresse, c’est de rouler ! » Il y a donc une balade mensuelle, le premier dimanche, mais également des sorties à thème comme la promenade des 3 châteaux en octobre, une sortie à Pâques, une autre en hiver, une toute nouvelle, la sortie Seine et Oise pour les motos très anciennes, et la liste des rallyes proposée est encore longue. « On roule souvent mais pas forcément longtemps car il faut savoir que c’est assez fatigant de faire de la route avec des motos anciennes » , précise le secrétaire. Deux mondes

Depuis quelque temps, les clubs de voitures anciennes font de plus en plus appel aux Bielles de Jadis pour des sorties communes. « On sent qu’il y a une demande d’ouverture de leur côté. Nous y allons mais de qui sont très simples. Il s’agit de préserver, restaurer et faire rouler les motos anciennes » , poursuit le secrétaire.

Aujourd’hui, l’associatio­n compte une petite centaine de membres. Des passionnés de motos anciennes qui doivent se plier à une règle pour pouvoir adhérer : avoir une moto qui date d’avant 1975. Le plus ancien engin recensé au sein de l’associatio­n date de 1917. « Et elle roule encore, assure

Gérard Fauchille. C’est bien là l’intérêt de l’associatio­n. Nous pouvons faire revivre les machines car parmi les adhérents, il y en a beaucoup qui sont doués en mécanique. De plus, chaque nouvel adhérent reçoit un document qui recense les bonnes adresses pour trouver des pièces que l’on pense introuvabl­e.. » Tout au long de l’année, de nombreuses sorties sur les routes sont organisées. « Nous sommes souvent invités à des salons ou à des fêtes de vil- façon occasionne­lle comme pour le Paris-rambouille­t par exemple. Les motos et les voitures anciennes, ce sont deux mondes qui cohabitent mais l’état d’esprit est différent. » Aujourd’hui, les Bielles de jadis sont toujours à la recherche de nouveaux adhérents, notamment des plus jeunes. « Il est vrai que l’associatio­n compte de plus en plus de retraités. Il serait intéressan­t que des passionnés plus jeunes nous rejoignent pour prendre le relais », conclut Gérard Fauchille, un motard dans l’âme qui, lorsqu’il ne chevauche pas ses trois motos anciennes avec ses amis, alterne entre ses deux motos modernes pour circuler en ville. Info sur biellesdej­adis.fr

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Les Bielles de Jadis compte une petite centaine d’adhérents, tous passionnés de deux-roues. Ils organisent de nombreuses sorties tout au long de l’année.

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