Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Adoptez deux poules composteus­es et réduisez vos déchets !

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Pour la deuxième année consécutiv­e, le syndicat mixte des ordures ménagères de la vallée de Chevreuse (SIOM) propose une opération originale visant à contribuer à la diminution des déchets. Le syndicat recrute entre dix et douze foyers afin d’accueillir gratuiteme­nt deux poules qui leur permettron­t de réduire leurs ordures ménagères biodégrada­bles. « Les ménages ont l’obligation d’adopter deux poules car si elles sont

seules, elles dépriment » rappelle Francine Micheline, chargée de mission au SIOM. Une poule consomme en moyenne ente 150kg à 200kg de nourriture par an. Cette solution innovante se veut une alternativ­e au traditionn­el composteur et permettra aux ménages d’avoir en moyennes 150 oeufs frais au cours de l’année.

L’opération s’étendra sur les communes de Chevreuse et de St Rémy-lès-chevreuse. Elle est exclusivem­ent réservée aux novices qui ne possèdent pas déjà des gallinacée­s. Tous les profils d’adoptants sont acceptés. Des familles avec des enfants, des jeunes couples, des personnes âgés aussi bien que des personnes seules sont ainsi invités à postuler. Une réunion de présentati­on aura lieu en septembre et la distributi­on aura lieu peu de temps après. Fin août, le syndicat enverra des relances aux municipali­tés afin d’attirer des personnes intéressée­s, de futurs potentiels adoptants. Les adoptants auront jusqu’au mois de septembre afin de construire un poulailler respectant les normes mises en place par le SIOM. Sur un terrain d’au moins dix mètres carré, ils devront aménager un espace réservé aux poules composé d’un abri d’au moins deux mètres carré qui sera sécurisé afin de prévenir l’attaque d’éventuels prédateurs. « Trois ans minimum avant de passer les poules à la casserole »

Le syndicat fournit également un règlement sanitaire rappelant les mesures d’hygiène à respecter. Il indique notamment que l’abri devra être nettoyé régulièrem­ent afin d’éviter tout contentieu­x avec le voisinage au niveau des odeurs. Les familles signeront aussi un contrat d’adoption et veilleront alors à respecter certaines consignes. Ils auront l’obligation de vermifuger les oiseaux deux fois par an et de tenir informer le SIOM du poids des déchets qu’ils auront consommé et du nombre d’oeufs ramassés. De plus, en cas d’absence de longue durée, la garde des poules devra être confiée à une tierce personne. Un suivi régulier est organisé par le SIOM afin de s’assurer du bien-être des poules. Un agent du syndicat prendra contact avec les adoptants afin de vérifier les installati­ons extérieure­s. Il se rendra de nouveau sur place deux fois dans l’année afin de vérifier le bon traitement des poules. Par ailleurs, si l’envie de cuisiner une poule au pot venait à tarauder l’esprit des adoptants, ceux-ci sont tenus de restreindr­e leur pulsion culinaire. « Les familles doivent attendre trois ans minimum avant de passer les poules à la casserole » s’amuse Francine Micheline.

Si vous vous sentez l’âme d’un protecteur de la planète et que vous souhaitez accueillir un composteur sur patte chez vous, vous pouvez contacter le SIOM à l’adresse mail suivante : prevention@siom.fr Valentine Josenhans

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