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La mosquée va s’agrandir
Religion. La mosquée de Plaisir va s’agrandir avec la construction d’un centre socioculturel.
Mené par l’association des musulmans de Plaisir (AMP), ce vaste chantier a démarré juste à côté du lieu de culte au Valibout. Le permis de construire de ce bâtiment a été délivré le 26 mai dernier.
« Cette extension présente un double enjeu pour nous. Il s’agit d’un confort supplémentaire. L’idée est aussi d’associer l’activité cultuelle
aux activités sociales et cultu
relles » , explique Ali Aboullait, président de L’AMP.
Le futur bâtiment, d’une surface au sol de 250m2, regroupera en rez-de-chaussée une salle polyvalente pouvant accueillir des conférences ou des rencontres interreligieuses.
A l’étage, trois salles de cours de 40m2 et une bibliothèque permettront à des bénévoles de dispenser des cours de soutien scolaire, d’arabe et d’enseignements religieux aux adultes comme aux enfants (à partir de 6 ans).
Un bâtiment qui sera financé à 100% par les dons de la communauté musulmane. Des collectes permettent à l’association de recueillir des fonds, notamment lors de la période du ramadan.
Même si elle doit pour cela mettre plus de temps pour mener à bien ce projet (aucun calendrier n’a pour l’heure été fixé), L’AMP exclut de faire appel à des financements extérieurs. « Nous avons toujours voulu être neutres et apolitiques pour préserver notre indé-
pendance. C’est inscrit dans la
charte de notre association » , souligne M. Kaddouri, conseiller de l’association des musulmans.
Une somme d’ 1 million d’euros serait nécessaire pour la réalisation de ce nouvel édifice, qui sera indépendant de la mosquée. « Pour l’heure, nous avons récolté 300 000 euros, soit l’équivalent du coût des travaux de gros oeuvre. On va y aller par lots. Pour l’instant, nous sommes dans une phase d’étude de devis » , détaille le président de l’association. Ce dernier compte également sur la mobilisation des fidèles pour leur prêter main- forte sur ce chantier, comme cela avait été le cas lors de la construction de la mosquée, de 2003 à 2007. Le chantier avait alors été interrompu deux ans en raison de malfaçons.