Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Le dossier de la semaine Maintenant, Noël

C’est une nouvelle tendance. De plus en plus de parents et de grands-parents anticipent leurs achats de Noël. Et c’est à la Toussaint que la grande vadrouille commence.

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Désormais, les vacances de la Toussaint ne riment plus avec les premiers repos de l’année scolaire. Du moins pour les parents et les grands- parents. Selon une étude menée par l’institut Juniors&co, près de 65 % des parents en profitent pour commencer leurs premiers achats de Noël. Certaines ont même encore plus anticipé ; 13% ont débuté leur marché dès le mois de septembre. Au final, près de 80 % auront tout acheté à la fin du mois de novembre. Il faut cependant se rassurer. Les traditions vont demeurer. Un parent sur cinq attendra le dernier moment.

Cette année, 85 % de nos têtes blondes trouveront trois cadeaux au pied du sapin : 65 % en auront au moins cinq. Tout en sachant qu’un enfant sur deux seulement utilise tous les jouets qu’il a reçus. Côté budget, l’enveloppe moyenne par bout de chou reste stable, autour de 106 euros. À Noël, le prix est le troisième critère de décision. Près de 83 % des parents veulent d’abord faire plaisir en se souciant ensuite de l’adéquation du

« Éviter les ruptures de stock »

Côté tendance, le made in France devrait tenir la corde, tout comme les jouets en bois et éducatifs. Il faudra toutefois compter sur le retour en masse des Pokémon, lié au lancement estival de l’applicatio­n pour smartphone. Les super- héros devraient livrer bataille dans les rayons, tout comme les figurines et autres dérivés Star Wars. C’est justement en décembre que

Rogue One : a Star Wars Story

doit sortir au cinéma.

Pour les plus grands, il faudra surtout se tourner vers les applicatio­ns et jouets connectés. Là, il faut immédiatem­ent penser drones, robots ou encore montres. Depuis 2013, le marché n’a cessé de progresser : +1 % en 2013, +2,8 % en 2014 et + 3,7% en 2015. Il devrait avoisiner + 2% en 2016 d’après la Fédération française des industries du jouet. de décembre, constate Elodie Radier, directrice du magasin de jouets Picwic, dans la zone commercial­e Pariwest, à Maurepas.

Dans les rayons, les clients sont en tout cas déjà au rendez-vous.

« Je vais faire plusieurs magasins pour comparer les prix » , confie Michel, d’élancourt, venu faire du lèche-vitrines. « Nous sommes venus pour acheter un petit cadeau à ma fille, un personnage Playmobil. Nous en profitons pour faire du repérage » , raconte Katerine, de la Vallée de Chevreuse. L’anticipati­on semble être le maître-mot pour Stéphanie et Nicolas, accompagné­s de leur fille Isis. Ils sont en quête d’un petit chien de la pat’ patrouille. « À force d’avoir couru dans les magasins l’an dernier pour éviter les ruptures de stock, nous nous y prenons plus tôt cette année » , explique le couple, plus prévoyant qu’à l’accoutumée.

Des prix qui font le Yo-yo

Est-il vraiment plus intéressan­t de faire ses achats de jouets de Noël en ce moment plutôt que d’attendre ? La réponse semble être oui à en croire les résultats de l’étude réalisée au plan national, en 2013 par l’associatio­n UFC-QUE Choisir.

« L’étude montre que les prix sont élevés en septembre et qu’ils baissent ensuite de façon continue jusqu’au 8 décembre, commente Serge Goupil, de l’associatio­n UFC-QUE Choisir Val de Seine. On arrive à des prix 20 % moins chers que ceux de début septembre. Puis, ils remontent et pour quelques enseignes spécialisé­es, on retrouve le niveau de prix de septembre. »

L’étude visait à comparer les prix de vingt jouets dans dix enseignes, à la fois magasins spécialisé­s et grandes surfaces. « Logiquemen­t, on retrouve plus de choix dans les magasins spécialisé­s que dans les grandes surfaces » , constate Serge Goupil. Parmi les spécialist­es du jouet, certains comme Jouet Club ou Maxitoys n’augmentera­ient pas les prix à l’approche des fêtes de fin d’année. Les autres n’hésiteraie­nt pas à le faire. « Au niveau des prix dans les grandes surfaces, on constate qu’il existe une entente. Beaucoup de jouets coûtent le même prix un peu partout. Néanmoins, on se rend compte que Leclerc figure parmi celles qui proposent les prix les moins chers. En revanche, c’est aussi l’enseigne qui a le moins de choix. Sur les vingt jouets testés, seuls huit étaient proposés. » À l’inverse, une enseigne comme Auchan propose des prix plus élevés en décembre - « un jouet sur deux était plus cher » - mais l’offre de produits est très importante -

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