Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
La Ville séduit aussi sur la Toile
Après une nouvelle application, la Ville se dotera dans quelques semaines d’un nouveau site Internet. Elle est aussi de plus en plus active sur les réseaux sociaux. En somme, celle que certains appellent la belle endormie est entrée dans l’ère numérique.
16 000 abonnés sur Facebook Nouveau site Internet
Deuxième ville d’île-de-france derrière Paris. Voici le titre que la ville de Versailles vient de décrocher sur Twitter. Avec quelque 5 700 abonnés début octobre, Versailles est ainsi la commune de la région la plus suivie après la capitale. Une progression fulgurante pourrait-on dire, puisque à la fin de l’année 2014, le compte de la mairie n’affichait que 200 followers.
Cette entrée dans l’ère numérique, la Ville la doit à son directeur de la communication, Guillaume Lebigre, qui a pris ses fonctions à l’été 2014. « La feuille de route du maire était claire, explique le Ver
saillais. Il fallait développer les supports numériques, les réseaux sociaux, etc. » Cette nouvelle politique a commencé par la création d’une application
Versailles digne de ce nom ou plutôt du XXIE siècle avec notamment l’option Signaler et, plus récemment, les horaires des bus ou encore le nombre de places disponibles dans les parkings en temps réel. « Petit à petit, nous essayons de greffer de nouvelles fonctionnalités pour aider les usagers dans leur quotidien. »
« C’est dans le cadre de la politique de modernisation des services munici- paux que l’accent est mis sur le numérique, poursuit
Guillaume Lebigre. Sur Twitter, les Versaillais ont ainsi une information très réactive. La page est gérée tous les jours, voire 24h/ 24 par plusieurs personnes. Lorsqu’une personnalité, un journal ou un site parle de Versailles, nous repostons l’information si elle concerne directement la ville. » Cinq à huit post ou repost par jour, avec des partenariats ou des jeux-concours de temps en temps permettent ainsi d’attirer de plus en plus d’abonnés.
« Nous essayons d’être créatif et original pour augmenter le nombre de followers. » Sur Facebook, l’audience a aussi fortement progressé depuis 2014, passant de 500 à presque 16 000 abonnés. « Nous touchons en moyenne 2 000 à 3 000 personnes à chaque post, poursuit le directeur de la communication. Après, cela dépend si nos informations sont relayées, par le Château par exemple. » C’est ainsi que le film Versailles vu du ciel (lire ci-dessous), partagé par le Château, a été vu plus de 100 000 fois sur Youtube.
À ces réseaux, s’ajoute aussi le compte Instagram de la Ville, également deuxième le plus suivi d’île-de-france. Un compte « moins orienté vers l’actu, plus vers le patrimoine et la beauté de la ville » . Résultat : 3 000 abonnés et un classement dans les trente premières villes au niveau national. « Instagram et Youtube nous permettent de promouvoir la ville et de donner envie aux touristes de venir s’y balader, et pas seulement de visiter le château » , ajoute Guillaume Lebigre.
Pour compléter le tout, Versailles devrait également se doter d’ici la fin de l’année d’un nouveau site Internet. L’actuel date de 2008. « Le site refondu sera plus orienté vers l’actualité,
promet Guillaume Lebigre, et il intégrera toutes les fonctionnalités des services au
citoyen. » L’espace citoyen pour les démarches administratives, les crèches et les écoles a d’ailleurs été lancé il y a quelques mois. Avec le nouveau site, tous les services pourront intégrer leur actualité « chaude » de manière à mieux informer les Versaillais. « Il sera adapté aux Smartphone et aux tablettes, précise
le directeur de la communication. Une plus large place sera faite à l’image et il intégrera
tous les réseaux sociaux. » Le site a coûté 70 000 euros à la Ville. Quant à l’accent mis sur le numérique, une réorganisation des équipes, à la faveur de départs en retraite, a permis de réajuster des postes sans en augmenter le nombre.
Des économies ont même pu être réalisées. Si la Ville maintient son journal municipal, prospectus, flyers et autres documents sont désormais moins nombreux.