Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
De croque-mort à conseiller funéraire
Croque-mort : une appellation ultra-connotée qui a disparu au fil du temps. Aujourd’hui, les métiers du funéraire se déclinent à foison : porteur, maître de cérémonie, conseiller...
On a tous l’image du gars austère, le costume trois pièces, voire la redingote façon croque-mort dans la bande dessinée Lucky Luke. Exit le croque-mort, place au conseiller funéraire. Le marché du funéraire comporte deux activités principales. Tout d’abord, les soins aux défunts, qu’on appelle la thanatopraxie. Puis, le travail des entreprises de pompes funèbres, qui sont notamment chargées de la mise en bière, du transport, des services d’inhumation et de crémation.
Nombreux débouchés
Peu à peu, le métier de croque-mort s’est institutionnalisé, gagnant en crédibilité et en réputation. La profession se décline de plusieurs manières aujourd’hui. Quant aux débouchés, ils portent surtout sur les métiers d’assistant ou de conseiller funéraire, de porteurs, de maîtres de céré- monie, de granitier marbrier funéraire, de thanatopracteurs (soins de conservation et de restauration des défunts) ou encore de commercial. Côté formation, les métiers les moins techniques sont accessibles grâce à un Cap Pour les thanatologues, dont le travail consiste notamment à restaurer et embaumer les corps pour conserver les dépouilles, un savoir-faire et une technicité particulière sont nécessaires. Un Cqp (certificat de qualification professionnelle) en conseil funéraire qui s’étale sur 140 heures de théorie et 70 heures de pratique est requis. À noter que, depuis janvier 2013, ce Cqp peut être obtenu par validation des acquis et de l’expérience. J.D.