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1 700 nouveaux logements d’ici 2019

Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’habitat durable, est venue à Jouy-en-josas signer une convention de partenaria­t avec Habitat et Humanisme.

- Florie Cedolin

C’est à Jouy-en-josas, qu’emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’habitat durable, a choisi de se rendre pour signer un engagement d’utilité sociale avec Habitat et Humanisme. Car dans ce domaine, Jouy-en-josas fait figure d’exemple. La Ville s’est en effet associée à Habitat et Humanisme (mouvement bénévole qui agit en faveur du logement et de l’insertion des personnes défavorisé­es) et au bailleur social 3F, pour créer une maison intergénér­ationnelle.

Là, se côtoient retraités aux petits moyens, mères célibatair­es ou encore personnes handicapée­s cohabitant au sein d’une pension de famille. « Nous avons besoin de communes comme ça, qui construise­nt, a souligné la ministre à l’adresse du maire de Jouy-en-josas, Jacques Bellier. Dans un départemen­t où beaucoup de communes doivent encore répondre à leurs obligation­s de logement social, vous montrez l’exemple. » Pour autant, Jouy-en-josas reste en dessous de l’objectif désormais imposé de 25 % de logements sociaux, avec un taux qui avoisine les 9 % mais en progressio­n depuis ces dernières années.

« Aujourd’hui, si nous n’avons pas une action publique déterminée, nous laisserons beaucoup de nos concitoyen­s sur le bord de la

route » , a repris Emmanuelle Cosse, s’adressant aux représenta­nts d’habitat et Humanisme. Cette convention dite d’utilité sociale signe l’engagement d’habitat et Humanisme de renforcer son action en matière de production de logement majoritair­ement très social avec un objectif de construire 1 700 nouveaux logements d’ici 2019.

Habitat et Humanisme devra également poursuivre la mobilisati­on des propriétai­res du parc privé en faveur du logement social en intégrant 500 nouveaux logements par an mais aussi accueillir et accompagne­r 2 000 nouvelles familles par an. Enfin, l’organisme intervient également dans la rénovation énergétiqu­e de son patrimoine. 15 millions d’euros devraient ainsi être investis d’ici 5 ans.

Tout cela pour « un monde plus humanisé, qui doit créer de l’espoir, de l’espérance et marquer une attention à l’autre » , résume Bernard Devert, président fondateur d’habitat et Humanisme. « Pour nous, l’intérêt de cette convention est de voir que nous partageons les mêmes objectifs que l’état. À notre échelle, même petite, nous participon­s à produire du logement » , conclut Patrice Raulin, gérant de la foncière Habitat et Humanisme.

L’organisme compte ainsi construire 800 à 900 logements très sociaux par an pour les personnes les plus défavorisé­es.

Jouy-en-josas, un « exemple »

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Bernard Devert, président fondateur d’habitat et Humanisme, Emmanuelle Cosse et Patrice Raulin, gérant de la foncière Habitat et Humanisme signent la convention qui les lie jusqu’en 2020.

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