Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

« Vous nous supprimez des services publics »

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À Satory

« Avec la fermeture de notre bureau de poste, vous nous avez enlevé un lieu de vie, l’un des derniers points de service public dans ce quartier éloigné du centre. Les commerçant­s de Franprix sont très bien mais ce n’est pas leur métier de s’occuper de nos colis, dénonce Bruno Thobois, conseiller municipal délégué au sport et président du conseil de quartier de Satory. Nous sommes 5 000 à Satory, c’est beaucoup. Vous ne pouvez pas balayer les habitants d’un revers de la main. Je comprends que vous ayez des objectifs à tenir mais vous ne nous avez pas concertés pour prendre en compte nos besoins », poursuit-il.

« Nous ne sommes pas mis au courant des nouveaux services mis en place par la Poste. Le site n’indique rien, à part les horaires d’ouverture des bureaux, souvent faux. Il y a un sacré effort à faire de ce côtélà. Le manque de pédagogie est évident », réagit un retraité.

« Dans le relais de Satory, les colis ne sont pas surveillés, ils peuvent être volés très facilement. Sans compter que parfois on ne peut pas envoyer de colis, s’ils sont trop grands par exemple. C’est très gênant », dénonce une résidente.

À Glatigny

« Le quartier de Glatigny est décentré par rapport à d’autres quartiers. Il va être difficile de trouver un point relais chez un commerçant. Si c’est le cas, il sera forcément éloigné des habitation­s. La Poste est un lieu de sociabilis­ation pour les personnes âgées, cela fait partie de votre mission de service public », souligne Caroline Wallet, présidente du conseil de quartier de Clagny-glatigny.

« On nous dit que la fréquentat­ion est basse dans notre Poste mais le week-end et le soir, il y a la queue jusque dehors. La boîte aux lettres est également très souvent pleine », décrit une mère de famille.

« J’ai dû aller au bureau de poste de Clemenceau pour un recommandé. L’automate m’a posé une question à la- quelle je n’ai pas su répondre. J’ai appelé la guichetièr­e, qui n’était pas formée et qui n’a pas pu me répondre. J’ai alors dû me rendre au guichet. Dans ce cas, à quoi servent les automates ? », demande un retraité.

À Porchefont­aine

« J’ai remarqué des fermetures intempesti­ves du bureau de poste, aux heures d’ouverture. Par ailleurs, il n’y a pas de distribute­urs bancaires, ce qui inquiète les habitants », souligne une résidente.

Aux Petits-bois

« Des automates ont été mis en place pour acheter des timbres par exemple. Seulement, ils ne peuvent remplacer le personnel car les personnes âgées ou celles ne parlant pas bien français ont du mal avec ces machines », explique une retraitée.

« Les jours de marché, il n’y a plus de billets à 9h du matin ! C’est inadmissib­le », s’insurge une résidente.

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