Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
L’UFC-QUE Choisir alerte sur les limites de la loi
L’association de défense des consommateurs UFC-QUE Choisir reconnaît dans la loi sur la mobilité bancaire un « progrès » . Mais ce constat étant posé, L’UFC-QUE Choisir a plus de critiques que de louanges à faire sur cette loi. D’abord, parce que cette loi ne répond pas « aux entraves les plus redoutables à la mobilité bancaire à savoir les engagements de domiciliation des revenus dans le cadre d’un crédit immobilier ainsi que les coûts de transfert des produits d’épargne » . « Si vous avez un crédit immobilier, vous avez trois solutions, résume Philippe Fleuret, président D’UFC- Que Choisir Versailles. Soit conserver le compte courant qui y est rattaché, soit rembourser votre crédit de manière anticipée, soit le faire racheter par votre nouvelle banque. Mais cette dernière solution entraîne souvent des frais ou des pénalités. » L’UFC demande d’ailleurs à ce que le transfert des comptes épargne soit gratuit, comme celui des comptes courants.
Portabilité du numéro de compte
L’UFC pointe également du doigt les manquements des banques quant à l’information de leurs clients. « Nous avons enquêté auprès de 19 réseaux bancaires, note le président D’UFC- Que Choisir. Il n’y en a que 8 qui fournissent des informations. Cela montre la grande réticence des banques face à cette loi. »
Ce que demande et a demandé UFC-QUE Choisir, c’est la portabilité du numéro de
compte. « Comme c’est le cas lorsque vous changez d’opérateur de téléphonie mobile,
poursuit Philippe Fleuret. Vous passez de SFR à Bouygues, vous pouvez garder votre numéro. La Banque postale l’a aussi fait par le passé, lorsque ses centres financiers étaient autonomes. Nous demandons à ce que cela soit fait au niveau de toutes les banques. » L’europe a promis de se pencher sur la question et de donner une réponse d’ici 2019…