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2017 : des projets mais un budget contraint
■ Oberkampf, la Ville garde ainsi la main sur le type de commerce, évitant de faire concurrence aux autres déjà présents.
Dans un contexte national de baisse des dotations de l’état, d’augmentation du fonds de péréquation intercommunal et des charges de personnels, c’est un budget contraint que votera la ville de Jouy-en-josas en mars prochain. Pour autant, pas question de rogner sur les trois axes qui guident la mandature : le développement économique, le développement durable et la revitalisation du centre-ville.
Après avoir fait baisser les charges générales en 2016, la Ville compte ainsi poursuivre dans cette voie en 2017 mais avec des interrogations comme de possibles travaux liés à la voirie. Les dépenses de personnels seront quant à elles maintenues au même niveau, grâce à des départs (retraite ou mutation) et des remplacements par des personnes tout aussi qualifiées mais plus jeunes. « Nous favorisons aussi la promotion interne » , précise Frédérique Kibler, adjointe au maire en charge du budget.
Sur son budget 2017, la Ville devra faire face à une augmentation du FPIC (fonds de péréquation intercommunal) dont l’agglomération ne peut plus prendre en charge 50 % comme ce fut le cas en 2016. De 163 000 euros en 2016, ce poste passe à 339 000 euros en 2017. Autre aléa impactant le budget à venir : l’indemnité SRU (solidarité renouvellement urbain) car la Ville n’a pas lancé assez de chantiers de logements sociaux il y a deux ans ; une surcharge foncière de 100 000 euros sera ainsi à payer. « Mais cela ne se renouvellera pas en 2018 » ,
Pour faire face à cette baisse de budget, la Ville a notamment enclenché il y a 18 mois une « politique d’investissements fonciers pour augmenter le patrimoine de la ville et obtenir des recettes grâce aux versements de loyers » . « Nous vendons des biens nus, reconnaît l’adjointe aux finances, mais nous investissons dans d’autres biens. » C’est par exemple le cas avec le domaine de la Vallée, racheté par la Ville, qui va permettre de toucher des loyers ; tout comme le rachat de la boucherie Dumas, en haut de la rue Oberkampf. « En même temps, c’est un élément de contrôle de l’urbanisme, précise l’élue. Dans ces opérations, il y a un rendement immobilier mais aussi une complémentarité avec les besoins de la ville. » Rue
Square du Thabot
Jouy-en-josas aborde 2017 avec plusieurs projets dans les cartons, certains contraints comme l’entretien des bâtiments communaux et leur mise en accessibilité ou encore la sécurisation des écoles, d’autres fruits d’une volonté municipale : l’aménagement du centre-ville se poursuivra rue Jean-jaurès, entre la rue Oberkampf et l’inra. Cette entrée de ville devrait être rendue plus plaisante, de même que le square du Thabot où les habitants devraient pouvoir redécouvrir la Bièvre.
Au programme aussi, la place de l’église, que la mairie souhaiterait plus « humaine » et la rue du Docteur-kurzenne. « Beaucoup de véhicules qui vont à Versailles l’empruntent comme voie de dégagement et roulent trop vite » , indique Frédérique Kibler qui précise que cette voie mène aussi aux écoles. La zone artisanale du Pont-colbert devrait être lancée (4 lots de 100 m2 pour des activités artisanales ou de stockage) de même que le projet du Petit-robinson avance bien.