Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
L’elancourtois Cyril VincentViry parmi le gratin hexagonal
Kevin Mayer, Christophe Lemaitre, Dimitri Bascou… et Cyril Vincent-viry. Au même titre que les trois premiers, tous médaillés olympiques, le sociétaire de L’EA Saint-quentin-en-yvelines disputera ce week-end le championnat de France Elite en salle à Bordeaux (Gironde). Pour la deuxième fois seulement de sa carrière, l’elancourtois disputera l’épreuve du 1 500 m comme en 2015.
Qualifié sur le 1 500 m
Fort d’un chrono de 3’53’’66 réalisé au mois de janvier lors du championnat d’ile-de-france, l’athlète de 27 ans a composté plus tôt qu’il y a deux ans son billet pour la grande messe nationale de la discipline. « Je suis passé dans la première liste des qualifiés, ce qui est assez confortable car je n’ai pas eu à attendre cinq jours avant pour savoir si j’étais pris,
confie-t-il. Cela m’a permis de pouvoir courir sans pression
sur mes autres courses. » Et ainsi de réussir à accrocher, vendredi soir, un nouveau record en salle sur la distance (3’49’’42) lors du meeting de Kirchberg au Luxembourg.
Une montée en puissance qui doit l’amener à son meilleur état de forme de l’hiver ce dimanche.
Pour pouvoir être en mesure de rivaliser avec (la grande majorité) des onze autres qualifiés. « J’avais terminé dixième il y a deux ans donc l’idée, c’est de gratter au moins deux places pour être finaliste. Et pourquoi pas faire un bon chrono si j’arrive à rester collé juste derrière eux » , espère celui qui s’est révélé sur le tard dans le monde de l’athlétisme. Car contrairement à la plupart de ses adversaires aujourd’hui, Cyril n’a pas connu le haut niveau chez les jeunes.
« J’avais arrêté à un moment à cause d’un souci au genou puis j’ai repris à 20 ans. J’ai progressé de manière constante. Mais tout ce que je fais maintenant me paraissait inaccessible. La première fois que je me suis qualifié au championnat de France N2, c’était déjà quelque chose d’énorme pour moi. Et aller un jour aux France Elite, je n’imaginais même pas ça. »
Le voilà pourtant parmi le gratin français, récompense d’un travail
rigoureux et consciencieux. « Il est hyper appliqué, très attentif à son alimentation et c’est un athlète qui est beaucoup dans l’analyse » , confirme son coach Cédric Beaurain.
Ingénieur dans l’automobile
Lui ne vit pas de son sport contrairement à certains athlètes qu’il croisera dans la salle d’échauffement ce week-end. « Je suis ingénieur dans l’automobile, précise- t- il. Mais j’arrive à m’entraîner prati
quement tous les jours. » Au sein d’un groupe où il est devenu la locomotive et peut-être même l’exemple à suivre pour ceux dont la carrière n’a pas encore décollé.