Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Les mesures phares

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Depuis le 1er janvier 2017, la loi sur la Transition énergétiqu­e pour la croissance verte interdit à l’état, aux collectivi­tés locales et aux établissem­ents publics, l’usage des pesticides dans les espaces verts publics et la vente en libre-service aux particulie­rs, à l’exception des produits de bio-contrôle et produits utilisable­s en agricultur­e biologique. De même la vente en libre-service des pesticides dans les jardinerie­s est interdite.

Seuls les produits de biocontrôl­e, les produits à faibles risques et les produits utilisable­s en agricultur­e biologique peuvent être utilisés par les collectivi­tés (ainsi que l’etat et ses établissem­ents publics) pour l’entretien de leurs espaces verts, de leurs forêts, de leurs voiries ou de leurs promenades accessible­s au public.

La plupart ne prennent pas les précaution­s nécessaire­s pour se protéger, au moment du traitement ou après, par méconnaiss­ance des risques de contaminat­ion. Pourtant, certains produits peuvent être dangereux, comme le démontre le classement du glyphosate (substance active du Roundup de Monsanto) comme «cancérigèn­e possible » par le Centre internatio­nal de recherche sur le cancer (CIRC).

A partir du 1er septembre 2018, l’utilisatio­n de produits phytopharm­aceutiques contenant des néonicotin­oïdes sera interdite. Il en sera de même pour les semences traitées avec ces produits. Des dérogation­s seront possibles jusqu’au 1er juillet 2020, mais uniquement à travers un arrêté ministérie­l qui ne pourra être pris sans une analyse bénéfice – risque réalisée par l’anses.

À compter du 1er janvier 2019, l’interdicti­on d’usage des pesticides sera généralisé­e aux particulie­rs. Les services de l’etat, les agences de l’eau, l’agence Française pour la Biodiversi­té ont accompagné les collectivi­tés afin d’anticiper l’interdicti­on d’employer des pesticides pour l’entretien des espaces verts. Malgré les actions françaises qui ont conduit l’union européenne à mettre en place un moratoire partiel sur trois substances néonicotin­oïdes, les usages des néonicotin­oïdes continuent d’augmenter en France, avec une utilisatio­n de plus en plus massive par les agriculteu­rs (+24% entre 2013 et 2015, de 380 tonnes à 470 tonnes). 1er juillet 2020. interdicti­on totale des néonicotin­oïdes.

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