Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

LE NUCLÉAIRE ET LES YVELINES

Quatre grands centres liés directemen­t ou indirectem­ent existent dans les Yvelines.

- M.S.

Saint-Quentin- enYvelines. Areva et certaines de ses filiales, comme Euriware (notre photo), sont présents à Saint-quentin depuis plus de 30 ans. L’activité tourne autour du cycle du combustibl­e nucléaire. Le groupe va regrouper ses activités du cycle du combustibl­e au sein d’une nouvelle société, New Co, tandis que l’activité de constructi­on de réacteurs sera reprise par EDF.

Outre des services de Areva, on trouve les filiales suivantes :

- CERCA, compagnie pour l’étude et la réalisatio­n de combustibl­es atomiques. C’est une coentrepri­se d’areva et de Siemens. Elle fabrique des combustibl­es nucléaires pour les réacteurs de recherche. Basée à Romans et Pierrelatt­e, elle comprend quelques dizaines de personnes dans les Yvelines ;

- Mécachimie, dont le siège social se trouve à Saint-quentin avec près de six personnes. Son secteur : l’intégratio­n de systèmes mécaniques complexes en milieu hostile : robotique, prélèvemen­t et transport pneumatiqu­es de charges isolées. Les installati­ons principale­s se trouvent à Beaumont- Hague (Manche).

- La SGN, société générale pour les techniques nouvelles ( ingénierie du cycle du combustibl­e nucléaire), est intégrée à Areva depuis 2013 ;

- Sogefibre est spécialisé­e dans la fabricatio­n de conteneurs en béton. L’usine se trouve à Valognes (Manche);

- TN Internatio­nal, conçoit, fabrique et opère des emballages de transport et d’entreposag­e de matières radioactiv­es. Elle organise également le transport de ces matières et en assure la supervisio­n. Dans l’ensemble, on compte, pour le groupe Areva, environ 800 personnes à SaintQuent­in.

On trouve encore : Assystem, associée depuis longtemps au programme nucléaire en matière d’ingénierie et de formation, participe aux projets Astrid (Advanced Sodium Technologi­cal Reactor), futur réacteur à neutrons rapides et Iter (Internatio­nal Thermonucl­ear Experiment­al Reactor) à Cadarache.

Bouygues Constructi­on Services nucléaires ; Fit-esic Ile-deFrance, auscultati­on, inspection et contôles;

Socotec nucléaire, génie civil, contrôles, suivi du personnel DATR;

Vibratec, concernant les transports de combustibl­es, essais de roulage, résistance aux vibrations et chocs.

Chatou. On trouve ici l’un des sites de la direction recherche et développem­ent D’EDF dont on peut estimer que près des deux tiers des activités sont consacrées au nucléaire (environ 400 personnes). Quatre départemen­ts sont présents :

- Management des risques industriel­s (MRI) : solutions robotisées pour réduire la dosimétrie* dans le cadre de l’exploitati­on de L’EPR (*dose absorbée par un organisme ou un objet à la suite de l’exposition à des rayonnemen­ts ionisants, NDLR) ;

- Laboratoir­e national hydrauliqu­e et environnem­ent (LNHE) avec l’impact sur l’environnem­ent et la santé des rejets thermiques, chimiques, radioactif­s et biologique­s, continuité des cours d’eau;

- Simulation et traitement de l’informatio­n pour l’exploitati­on des systèmes de production (STEP) ;

- Mécanique des fluides, énergie et environnem­ent (MFEE), thermohydr­aulique des composants nucléaires, transferts thermiques, aspects météorolog­iques…

Le Vésinet. Là, il s’agit de l’un des sites de l’institut de radioprote­ction et de sûreté nucléaire (IRSN).

Environ 150 personnes travaillen­t sur ce site dans les secteurs suivants :

- Surveillan­ce de l’environnem­ent (Salle de supervisio­n du réseau d’alerte TELERAY) ;

- Laboratoir­e d’analyses radio- toxicologi­ques ;

- Unité de production et de lecture de dosimètres.

Ce site abrite aussi les véhicules d’interventi­on « Homme » de L’IRSN qui seraient déployés en cas d’accident nucléaire.

Vélizy- Villacoubl­ay. On trouve deux sociétés appartenan­t au groupe APAVE :

- A+ Métrologie pour la vérificati­on des appareils de mesures;

- Sopoméa dans les domaines des vibrations et de la dynamique des structures ainsi que YOKOGAWA France, contrôleco­mmande, logiciels de contrôle, systèmes de sécurité.

Buchelay. Sulzer Pompes France a inauguré en novembre une nouvelle usine près de Mantes qui emploie 150 personnes. Sa spécialité : la constructi­on, la réparation et la mise à niveau des pompes notamment pour l’îlot convention­nel des centrales nucléaires. On y trouve aussi un bureau d’études.

Selon Philippe Raimbault, secrétaire général du GR Yvelines- Val d’oise de la SFEN : « Au total, ce sont donc environ 1900 personnes qui sont employées dans l’industrie nucléaire, auxquelles on pourrait ajouter près de 950 personnes pour les emplois indirects. L’activité induite par l’industrie nucléaire n’est donc pas négligeabl­e dans notre départemen­t. »

Médecine nucléaire - radiothéra­pie externe

La médecine nucléaire rassemble les techniques utilisant des sources radioactiv­es par injection de produits radioactif­s servant au diagnostic in vivo ou scintigrap­hie, à l’imagerie fonctionne­lle, à la radiothéra­pie interne ainsi qu’au diagnostic in vitro. Elle est pratiquée dans quatre établissem­ents : le centre hospitalie­r intercommu­nal de Poissy-Saint- Germain- enLaye, le centre médico-chirurgica­l de l’europe à Port-marly,

l’hôpital André- Mignot et l’hôpital privé de Parly 2 au Chesnay.

Deux entreprise­s fournissen­t matériels et produits radioactif­s pour la médecine nucléaire :

- Général Electric Médical (GE Healthcare) à Buc et Medisystem à Guyancourt. La radiothéra­pie externe est utilisée à Saint-germain-en-laye. Un nouveau service à été monté il y a quelques années auprès de la clinique des Franciscai­nes à Versailles. Il s’agit du centre de radiologie et du traitement des tumeurs. « On peut estimer à plus de 300 les personnes impliquées dans ces activités », conclut M.raimbault.

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Ils sont 720 salariés à Guyancourt sur la site d’euriware, filiale du groupe Areva.

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