Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
« C’était surréaliste »
Productrice chargée du casting pour le documentaire
OJ Made in America, Tamara Rosenberg était à Los Angeles aux côtés du réalisateur Ezra Edelman qui a reçu l’oscar du meilleur documentaire.
Comment vous sentezvous une semaine après la remise de l’oscar ?
C’est un peu dur de retourner à la vie normale (rire).
Félicitée par Meryl Streep Comment avez-vous vécu la cérémonie en général et le moment où vous avez reçu l’oscar en particulier ?
C’est surréaliste. Sur le tapis rouge, il y a un bruit de dingue, les journalistes n’arrêtent pas d’appeler les artistes pour avoir une déclaration. Il y a Salma Hayek d’un côté, Javier Bardem de l’autre. Pour moi qui regarde depuis des années les Oscars, c’était de la folie. J’ai vraiment vécu un moment passionnant, très spécial.
Avant la cérémonie, nous avions le trac car nous étions les favoris. C’était une pression énorme. Quand il y a eu l’annonce de notre Oscar, ça a été un choc. Je me rappelle m’être levée d’un bond pour féliciter Ezra mais ensuite plus rien. Dans mon sac, je sentais juste mon téléphone exploser. J’ai reçu 120 textos pendant la cérémonie. Ce qui est génial c’est que pendant une publicité, j’ai été présentée à Meryl Streep. Elle m’a fait un énorme hug (accolade) en me disant bravo. Ce n’est pas tous les jours qu’une telle star vous félicite.
Qu’est-ce qui vous a attiré dans l’histoire D’OJ Simpson ? (Une star noire du football américain acquitté du meurtre de sa femme et de son ami)
C’est Ezra qui m’a proposé de travailler avec lui sur le sujet. Je lui ai dit que je ne connaissais pas vraiment le sujet, il m’a répondu qu’il préférait, que je lui apporterais un regard neuf. Je n’avais pas d’a priori sur cette histoire, ni sur l’histoire de Los Angeles à ce moment-là. Ce qui a fait l’originalité du documentaire par rapport aux autres, c’est qu’on a expliqué toute la trajectoire de cet homme devenu une star du football américain. Comment le verdict a abouti à son acquittement malgré des preuves. En tant que productrice, j’ai été chargée de retrouver de nombreux protagonistes de l’affaire. Comme le procureur qui n’avait pas parlé depuis 20 ans.
Quels sont vos projets ?
Je travaille à un documentaire sur la technologie.
Revenez-vous régulièrement à Rambouillet ?
Je reviens une fois par an à Paris et je viens à Rambouillet. C’est là que je vais voir mon dentiste ( rires). J’aime bien faire le marché le samedi matin, aller au Prado et prendre un café.