De Rugy : la caution écolo de Macron

La salle Patenôtre était pleine à Rambouillet pour écouter les représentants du mouvement En Marche !, spécialistes des questions écologiques. Arnaud Leroy, député PS des Français hors de France (Espagne, Portugal, Monaco et Andorre) a été l’un des premiers à adhérer au mouvement d’emmanuel Macron, sans état d’âme ; séduit par le projet, il devrait être candidat aux législatives sous ses nouvelles couleurs. La campagne en cours le conforte d’ailleurs dans son choix, l’accueil sur les marchés par exemple étant tout à fait favorable : « Il y a une réelle dynamique, même si nous venons d’horizons différents, on ressent une certaine cohésion, une envie commune de faire bouger les choses ; les gouvernements précédents se sont contentés de mettre des rustines, nous, nous voulons changer la roue » .

Il a présenté les grandes lignes de la transition écologique et énergétique du programme Macron : allonger la durée de vie des produits pour en limiter la diffusion, diminuer la précarité énergétique en investissant 1 milliard pour des rénovations, parvenir à 50 % d’alimentation bio dans les cantines ou encore innover, comme le covoiturage, ou les « cars Macron » qui ont transporté 6 millions de per- sonnes depuis leur création.

François de Rugy, écologiste jusqu’en mai 2016, est un peu la caution morale écologique du mouvement « En Marche ! » . Candidat à la primaire de la « belle alliance populaire » , il n’avait pris aucun engagement de soutien au vainqueur de celle-ci. Il reste donc en homme libre de ses choix : « J’ai eu des contacts avec le mouvement, il m’a semblé qu’il était en train de se produire une importante recomposition politique, les grands partis ne répondant plus vraiment aux souhaits des Français. Emmanuel Macron propose une méthode nouvelle, avec une vision de l’avenir nécessitant un renouvellement autour de son projet » .