Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
Implantation du PSG à Poissy : protocole d’accord voté
Vendredi 31 mars, les élus du Département ont voté un protocole d’accord marquant l’installation du PSG à Poissy. Le conseiller départemental Karl Olive qui est aussi le maire de Poissy a salué « un travail d’équipe » qui a permis cette réussite.
« Les équipes professionnelles de football et de handball masculin ainsi que son académie s’installeront sur le site de Poissy. Les équipes féminines maintiendront leur entraînement dans l’historique camp des Loges. Le Département et la ville de Poissy se sont mobilisés car il était impensable que le PSG quitte son territoire natal […] Le secteur dit des « Terrasses de Poncy » à Poissy, qui est en partie sous maîtrise foncière départementale, a rapidement remporté l’intérêt du club. » Deux sites de 29,7 (Poncy 1) et de 45 hectares (Poncy 2) sont concernés. Il est à noter que le PSG s’est engagé à créer deux écoles de foot à Mantes-la-jolie et à Poissy. « Ce projet d’une valeur de 350 M € devrait rapporter 2 M € de taxe pour GPSEO, a souligné Karl Olive ajoutant, 1 000 emplois allaient être créés lors du chantier et 100 emplois pérennes. Nous allons développer les circuits courts autour du site pour créer un dynamisme économique. »
Rappel des faits
Le conseil départemental a signé le 23 juin 2008 avec L’EPFY (devenue L’EPFIF au 1er janvier 2016) une convention relative à un programme d’action foncière pour un développement équilibré des Yvelines (AFDEY) qui a fait depuis l’objet de trois avenants portant l’engagement financier du Département à hauteur de 147,6 M €. Par l’intermédiaire de ce programme, des acquisitions ont été réalisées en 2014 sur le site dit de Poncy 1, sis sur la commune de Poissy, sur fonds AFDEY, suite à l’abandon d’un projet d’implantation d’un centre commercial.
En 2014, 90 parcelles d’une surface totale de 29,7 ha incluant les 14 ha du projet commercial initial, ont été acquises par le Département via L’EPFIF pour un montant de 11,8 M € soit environ 39,5€/m². « Le Département a toujours considéré le maintien d’un ancrage local du PSG dans les Yvelines comme un enjeu stratégique majeur de développement et d’attractivité, le rayonnement du club étant de dimension internationale », ont fait savoir Karl Olive et Pierre Bédier.
Sur le site, le PSG envisage, sur 74 ha, d’implanter un stade (entre 1 000 et 5 000 places), 12 à 15 terrains de football, des places de stationnement, un espace d’hébergement à destination des joueurs et des jeunes en formation, des espaces de restauration et une surface commerciale à destination principalement sportive inférieure ou
égale à 5 000 m². Le PSG a déjà acquis ou est en cours d’acquisition des terrains dits des « Terrasses de Poncy » nécessaires à son projet.
« Il est à noter que le protocole, s’il est approuvé, sera signé en présence du président de la communauté urbaine de Grand Paris Seine et Oise. Le déclassement, la désaffectation et la cession de la rue de la Bidonnière, comme la création d’une voie nouvelle, qui relèvent de la CU GPSEO, seront en effet une étape indispensable à la bonne marche du projet. »
LE COUP DE GUEULE DE VANDEWALLE
Pour Yves Vandewalle, qui écrit sur son blog, « le budget d’investissement du département des Yvelines s’élève à 309 millions d’euros en 2017, hors capital de la dette. Cette importante capacité d’investissement est due à l’énorme effort fiscal qui a été demandé aux Yvelinois en 2016 et qui se poursuivra en 2017. Cet effort fiscal devrait bénéficier à tous les Yvelinois et c’est là que le bât blesse car les investissements sont très inégalement répartis sur le territoire. Le nord du département est clairement privilégié par Pierre Bédier, sans même parler de Mantes-la-jolie ! Le président Bédier assume ce choix qu’il a justifié hier par la situation sociale dégradée de la Seine aval en invoquant les grands principes républicains ! Des principes républicains que je partage bien sûr. (…) La question des investissements se pose différemment car ils financent des infrastructures qui bénéficient à tous sans discrimination sociale, qu’il s’agisse d’infrastructures de transport, des collèges ou de certains investissements communaux (…) »