Des lycéens satisfaits de leur stage à l’étranger

International. Le lycée Louis-blériot poursuit son ouverture vers l’europe. Pour la septième année, des élèves de terminale bac pro ont effectué un stage de cinq semaines à l’étranger dans le cadre du programme «Partir… revenir… s’enrichir pour l’avenir». « De plus en plus de jeunes partent, se réjouit Murièle Dejaune, leur professeur d’anglais, à l’origine de ce projet il y a sept ans au sein de l’établissement. C’est bénéfique pour eux. Cela leur donne confiance. Ils reviennent avec des acquis et sont plus autonomes, notamment en anglais. »

« Connaître un environnement différent »

Cette année, dix lycéens, tous volontaires, ont ainsi profité de cette expérience et sont partis du 3 janvier au 4 février en Angleterre ou à Chypre. Salim, 19 ans, faisait partie de ces chanceux. Cet élève en bac pro Systèmes électroniques numériques (SEN) était en stage dans une entreprise de vente de produits sur Internet à Torquay, dans le sud de l’angleterre. « J’empaquetais les colis, je sélectionnais les produits à mettre en vente… ils m’ont bien intégré, raconte le jeune homme qui souhaite travailler dans l’audiovisuel. Cela m’a permis de connaître un environnement différent et d’échanger dans une autre langue. Je suis plus à l’aise en anglais maintenant. J’aimerais bien repartir. »

Maxime, 17 ans, en bac pro Electrotechnique, est, lui, parti plus au sud, à Limassol (Chypre). Dépaysement garanti avec la Méditerranée à quelques pas de son appartement. « J’ai travaillé dans une entreprise d’électricité. On a fait du passage de câbles dans les murs, on a posé des éclairages et des radiateurs. Au début, je ne voulais pas y aller mais c’était assez cool. Je suis très mauvais en anglais. Je comprends mieux, j’ai progressé. Et cela donne le goût de la découverte. »

En fin d’année, tous recevront l’europass, un certificat reconnu au niveau européen et qui validera leur expérience acquise à l’étranger.

L’an prochain, le programme devrait continuer à grandir au sein du lycée. « On a commencé à quatre élèves il y a sept ans. On va monter à 14 cette année » , se félicite Murièle Dejaune. Nouveauté, quatre élèves des métiers de la sécurité prendront part à ce projet.