Le maire attend des réponses

La décision de la gendarmerie n’est pas du goût du maire de Versailles, François de Mazières. Le premier édile compte bien essayer de voir ce projet avorté. Différentes solutions se présentent. « Nous sommes prêts à envisager la reprise du fonctionnement de la piscine par la Ville, si un effort financier d’investissement pour la rénover est fait du côté de l’état » , explique le député-maire. Ce dernier a écrit au Premier ministre, Bernard Cazeneuve, proposant notamment un « transfert de propriété » mais n’a reçu, pour l’heure, aucune réponse. En somme, si l’état rénove la piscine avant de la céder, la Ville assumera la suite.

Au-delà du simple cas de la piscine, pour François de Mazières, il s’agit une nouvelle fois d’un désinvestissement de l’état envers le quartier de Satory, dont il est pourtant propriétaire. « Je n’arrête pas de faire des propositions au ministère de l’intérieur pour que la situation s’améliore, souligne le maire. Mais on m’oppose toujours des fins de non-recevoir. » La Ville a pourtant elle aussi investi dans le quartier, notamment en installant des grilles autour des écoles avant la rentrée scolaire ou encore en faisant l’enrobage de certaines routes il y a quelques années. Petite satisfaction tout de même, l’annonce d’une enveloppe de dix millions d’euros pour la rénovation des logements des militaires.

« Satory est un quartier de Versailles, comme les autres, conclut François de Mazières. Mais l’état est défaillant, alors même que les dotations aux collectivités ne font que diminuer. »