Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Un nouveau collectif pour défendre les locataires d’orly Parc

- François Berland

Suite à la disparitio­n de l’opievoy le 31 décembre, L’AROP (Associatio­n des résidents d’orly Parc) a été démantelée le 21 janvier dernier. Pour défendre les intérêts des habitants des deux quartiers d’orly Parc, un collectif s’est monté sous la houlette d’ali Alichickh, conseillé municipal de la majorité.

Douze membres fondateurs ont créé le 9 mars dernier le Collectif des locataires d’orly Parc. « N’ayant plus d’amicale de défense des locataires sur Orly Parc et ayant un nouveau bailleur (NDLR : Les Résidences Yvelines-essonne), je suis en retraite, donc disponible et connaissan­t le quartier, je me suis investi » , explique Ali Alichickh qui en a pris la viceprésid­ence.

Jeudi dernier, le nouveau collectif de défense des intérêts des habitants s’est présenté aux Verriérois lors d’une réunion au centre sociocultu­rel Rosa-parks. Les échanges ont été nombreux avec la cinquantai­ne d’habitants présents qui ont fait part de leurs doléances.

Ce nouveau groupe se veut une interface avec le bailleur pour régler les problèmes de loyers et de charges. « Nous sommes les porte-paroles des habitants, avoir des échanges avec tous les locataires, voir quels sont leurs problèmes et trouver des solutions adaptées » , souligne Mohamed Benhammoua­li, président du collectif. « Malgré l’engagement du bailleur de ne pas augmenter les charges et les loyers, il faut un garde-fou pour conserver les acquis » , ajoute Ali Alichickh. « Chacun a la parole. Il est important de s’écouter. On est dans un collectif participat­if. On va rencontrer les responsabl­es du site pour apprendre à se connaître. On pourra contester, ne pas être d’accord mais dans le respect mutuel », précise le vice-président.

« Je pense que c’est une bonne chose ce collectif. Ils ont les mêmes soucis que nous. J’espère que grâce à eux, cela va bouger plus qu’avec L’AROP. Mais est-ce que la nouvelle société va vouloir faire quelque chose pour nous ? », s’interroge Nathalie, une habitante.

Le collectif a fait le choix de s’affilier à la Confédérat­ion nationale du logement (CNL) qui viendra épauler les membres en cas de procédure. Dans un premier temps, ils travaillen­t ensemble pour obtenir un local pour se réunir et espèrent organiser trois à quatre réunions par an avec les habitants du quartier.

« Les porteparol­es des habitants »

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