Très loin… Béatrice Piron loin devant,

« Rien n’est acquis. Nous continuons à nous mobiliser pour le second tour. Nous avons cette responsabilité vis-à-vis de nos électeurs » . La déclaration est sobre. Au soir du premier tour, Béatrice Piron ne veut pas crier victoire trop tôt. Et pourtant, l’affaire semble plutôt bien engagée pour elle. Aucune des treize communes de la 3e circonscription ne lui a échappé. Elle arrive en tête partout, creusant les écarts comme à La Celle-saint-cloud. Là, Béatrice Piron devance Philippe Brillault de 2110 voix.

La France insoumise devant le FN

Pour la 3e circonscription, la candidate de La République en marche a obtenu 47,06 % des suffrages. Loin derrière, le maire du Chesnay, Philippe Brillault (LR), affiche un score de 25,32 %. Il lui permet de se qualifier pour le second tour. Derrière, les autres mouvements se partagent les voix, oscillant entre 5,71 % et 0,33 %. La France insoumise, représentée par Alexandre Langlois, arrive en troisième position, devançant le Front national.

En cumulant toutes les voix potentielles de la droite et de l’extrême droite, il semble que la pente sera difficile à remonter pour Philippe Brillault. Lui estime que rien n’est perdu et redoute surtout « l’atterrissage. Ou plutôt comment la France va atterrir » . En guise de clin d’oeil, il portait d’ailleurs sur sa veste une broche représentant un parachutiste en chute libre.

Philippe Brillault, le rebelle…

Passé le trait d’humour, le candidat LR monte vite dans les tours. « Le second tour aura lieu le 18 juin. C’est le jour de l’appel du général de-gaulle, le jour des rebelles ! » Philippe Brillault veut en être un et propose même « un front commun républicain. Voulez-vous une monarchie, une dictature ou une république ? Je sonne l’alerte générale ! Mobilisons-nous. Car s’il n’y a pas d’opposition à l’assemblée, les textes qui seront écrits le matin seront votés le soir » .

Plus pondérée, Béatrice Piron se contente de confirmer qu’elle poursuivra « le travail national avec le mouvement. Nous sentons que les gens sont derrière nous. »