Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
La France insoumise et les villages huppés
La France insoumise en troisième position
Benjamin Nicoletta, de la France insoumise, débutant en politique, s’est trouvé propulsé troisième sur le podium avec 8,8 % des suffrages sur l’ensemble de la circonscription devant le Front national et les écologistes.
Une surprise pour le jeune homme un peu impressionné au moment de prendre la parole, salle Patenôtre. « Pour la plupart, nous n’avions jamais fait de politique. C’est un résultat fort mais ce n’est qu’un début. Nous allons continuer le combat car nous sommes inquiets des réformes du travail voulues par la majorité qui arrive » , déclare Benjamin Nicoletta qui, pour sa part, votera blanc au second tour. Les villages pour Aurore Bergé
« Nous réalisons des scores exceptionnels dans nos villages souvent des + de 50 %. La ruralité ne doit plus être oubliée » , clame Aurore Bergé, citant Méré avec + de 46 % ou Auffargis avec + de 56 %. De Saint-léger à Montfort, Aurore Bergé est largement en tête. Les Mesnuls lui offrent un 52 % et Bonnelles 51,24 %. Les cadres sup’ et les néoruraux des villages huppés de la circonscription ont été largement séduits par la candidate d’en Marche ! Rambouillet : 43,7% pour Bergé
La cité présidentielle sacre également Aurore Bergé où le Rambolitain Jean-frédéric Poisson fait un tout petit peu mieux que dans sa circonscription avec 23,43 % des suffrages. Le député sortant sauve l’honneur au bureau de Clairebois avec 34% des voix mais s’effondre à Saint-hubert avec un 16 %. Dans le même bureau, Aurore Bergé fait plus de 45 % et s’envole avec un 48 % au bureau du lycée près du centre-ville.
A Rambouillet, où le taux de participation aura été de 58,24 %, l’électorat du président du Parti chrétien- démocrate s’est effiloché depuis la primaire de la droite et du centre. Ses prises de position clivantes ont étonné certains électeurs. Puis la campagne rondement menée par Aurore Bergé, grande communicante, les soutiens de poids lourds, Alain Juppé, Edouard Philippe et enfin la venue de Nicolas Hulot, ont fait céder les dernières réticences.