Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
Nadia Hai (LREM) en ballottage favorable
Dans son QG de la zone d’activités Trappes-elancourt, c’est l’euphorie des grands soirs pour la candidate d’en marche !
Sur son visage, se lit la satisfaction de celle qui sait qu’elle a réalisé un gros coup. Nadia Hai (La République en marche), avec 32,98 %, vire en tête de ce premier tour des législatives dans la 11e circonscription.
Un face à face inédit
« Je suis satisfaite de sortir première de ce premier tour, confie- t- elle, la tête déjà au second tour. Mais je ne cède pas pour autant au triomphalisme, nous restons concentrés. »
La candidate d’emmanuel Macron réalise son meilleure score au Mesnil Saint- Denis, une ville historiquement ancrée à droite. Pour Nadia Hai, souvent accusée d’inexpérience par ses adversaires, on ne naît pas député, on le devient. « Le métier de député s’apprend, je vais l’apprendre comme tous les autres députés l’ont appris » , se projette-t-elle logiquement.
Pour ce second tour, elle tend la main aux électeurs de Benoît Hamon, éliminé dès le premier tour pour 165 voix et de la France insoumise. « J’appelle toutes les personnes qui ne se retrouvent pas dans la politique d’hier à voter pour nous. »
Nadia Hai sera en ballottage favorable au 2nd tour face à Jean-michel Fourgous (LR). Le maire d’élancourt arrive en deuxième position, dix points derrière la candidate macroniste avec 23,09 %. « Près de 8 000 électeurs m’ont fait confiance dans un contexte d’abstention record, relativise le candi- dat LR. Et j’ai été victime de manipulations hors normes avec trois tracts anonymes et une vidéo qui a essayé de mobiliser les musulmans contre moi. »
Pour Jean-michel Fourgous, la victoire de la candidate de la République en marche ne serait pas bon signe pour le territoire. « Elle ne connaît pas la circonscription. Elle dira « oui » à tout ce que le président proposera. Notre circonscription a besoin d’une voix forte et libre, pas de gens inexpérimentés, fortement engagés à gauche » , ajoute l’ancien député pour qui « il n’est pas raisonnable de donner tout le pouvoir à un seul parti. Il faut un maximum de représentants d’une droite modérée à l’assemblée » .