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Une nouvelle maison de quartier pour 2019 à Clagny-glatigny
Une réunion publique destinée aux habitants de ClagnyGlatigny avait lieu mardi 30 mai, dans les locaux de l’ancienne école La Farandole, à RichardMique. François de Mazières, maire de la ville, est arrivé avec plusieurs annonces importantes dans sa sacoche. Devant une quarantaine d’habitants, le maire a ouvert la séance par une annonce de travaux imminents sur la maison de quartier. Le projet avait été lancé par Etienne Pinte, mis en stand-by par la nouvelle équipe municipale, puis remis sur les rails pour cette deuxième mandature de Mazières.
400m2 pour la future maison de quartier
Cette nouvelle maison de quartier, rue Louis-haussmann, viendra compléter le gymnase, reconstruit en 2009-2010. Démolies fin 2017, les structures provisoires vont laisser place à un immeuble d’habitation, dont les 400 m2 de rez-de-chaussée seront dévolus à la structure municipale.
Un hall d’accueil de 30m2, quatre salles polyvalentes destinées aux activités (arts plastiques, danse, cuisine), constitueront cet équipement. « Un péristyle, côté rue PierreLescot, viendra en résonance avec le gymnase et la salle Marcelle-tassencourt, partie intégrante de la maison de quartier » , souligne le maire. « Le jardin et ses deux arbres sont conservés » , précise François de Mazières.
D’ici là, ce sont les locaux de la Maison de la famille, rue du Parc-de-clagny, qui vont abri- ter l’équipement municipal. La maison de quartier reconstruite ouvrira pour la rentrée de septembre 2019.
La Farandole
L’avenir du bâtiment de l’ancienne école La Farandole a été abordé. Fermée à la rentrée 2016, l’école maternelle avait rejoint le groupe scolaire Richard-mique. Le site accueille actuellement provisoirement des classes de musique du Conservatoire à rayonnement régional, en travaux.
Début 2019, la Farandole deviendra une crèche associative, qui regroupera trois entités disséminées dans la ville. « C’est une opportunité pour les associations qui gèrent ces crèches. C’est le moyen de les pérenniser face à la baisse des subventions départementales destinées à ces structures. Les associations versaillaises ont perdu 160 000 euros qui ne sont plus octroyés par le conseil départemental » , souligne François de Mazières. 80 places sont ainsi pérennisées et un agent de la Ville. Un vaste espace grillagé permet de laisser les animaux en sécurité lors des périodes de fermeture de la structure. « Pendant la journée, les poules occupent une partie du jardin qui a été fermée par des clôtures » , précise le directeur.
Versailles et son agglomération sont pionniers dans ce compostage à plumes qui permet d’engloutir 150 kg d’épluchures chaque année. Pour la deuxième saison consécutive, une campagne de distribution de poules a ainsi été orchestrée par Versailles Grand Parc à destination des familles disposant d’un jardin. 400 particuliers devraient être équipés de deux animaux à la fin de l’année à Versailles.