Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
Les jumelages font vivre le projet européen
Le quartier de l’europe porte bien son nom. Samedi, dans l’allée proche de l’ariane, parallèle à la rue Grange-dame-rose, on parle lituanien. Devant la nouvelle résidence Harmonia, une première partie de l’allée a été inaugurée pour porter le nom d’alytus. Une ville située au sud de la Lituanie avec laquelle Vélizy a signé une convention de partenariat en 2013.
Une relation « qui s’est développée en amitié entre nos deux villes et qui se concrétise aujourd’hui avec de grands projets » , traduit l’interprète de Vale Gibiene, le député-maire d’alytus. « Les Français vont pouvoir s’intéresser à notre ville et notre pays et les Lituaniens seront obligés de venir visiter Vélizy pendant leur voyage en France » , explique en souriant la responsable politique. « Je vais travailler avec les opérateurs touristiques pour que Vélizy soit inclus dans les destinations » , poursuit Dalius Cekuolis, l’ambassadeur de Lituanie. « La Lituanie restera toujours un partenaire fidèle de la France » , assuret-il. Un pays où « le tourisme augmente de 20 % chaque année et dont 11 % des étudiants Erasmus + sont français » , précise-t-il.
« L’europe est le projet de la paix malgré un contexte qui n’est pas toujours facile. » Le sujet était forcément dans les esprits après le Brexit qui a alimenté le débat des élections françaises. « L’europe ne doit pas être un vain mot, il faut la faire vivre » , déclare à son tour Pascal Thévenot, le député-maire de Vélizy. Il pense notamment aux échanges avec la jeunesse.
Vers un monde de paix
En effet, des groupes de musique ont participé à la fête de la ville lituanienne tandis que leurs homologues ont joué à la fête de la musique française. Il y a aussi le lycée français ou encore les échanges entre L’IUT de Vélizy et le Kollegium. « Des échanges bilatéraux pour s’orienter vers un monde de paix » , expliquet-il. « Elle n’est pas si lointaine pour nos homologues » , rappelle le responsable vélizien. « La politique doit ensuite être portée par la population et je souhaite que les différentes villes jumelées puissent se retrouver. » Il poursuit son discours : « Vélizy est une ville économique mais je suis prêt à en faire une ville patrimoniale et à développer notre politique hôtelière. » Il souligne également l’implication du Lions Club qui a « commencé à tisser ces liens. »
« Nous avons commencé en 1997 avec l’envoi de matériel de santé » , précise Philippe Muller, un des membres fondateurs du Lions Club de Vélizy. « Les échanges se sont développés autour de la jeunesse et de la culture et un Lions Club a ouvert en 2000 à Alytus » , indique l’ancien responsable dont le club service fête cette année son centenaire.
Le week- end des 24 et 25 juin, le reste de l’allée portera le nom de Jürgen Heyer, du nom de l’ancien bourgmestre de Dietzenbach avec qui Vélizy est jumelé depuis 1976.