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Dix bancs publics mis aux enchères
Certains y ont peut- être connu leurs premiers émois amoureux, gravant un prénom entouré d’un coeur… D’autres y ont passé de longues heures à attendre quelqu’un, à profiter d’un livre, à surveiller les enfants jouer….si les bancs de Viroflay pouvaient parler, ils auraient certainement beaucoup de confidences à faire éclater au grand jour. Mais voilà, l’heure de la retraite a sonné pour dix d’entre eux, autour du square Verdun. La Ville a donc décidé de les démonter mais pas de les envoyer à la casse. « Ils auront une seconde vie » , espère le maire, Olivier Lebrun.
Un premier test
Viroflay a donc mis aux enchères ces dix bancs sur un site Internet, webencheres.com. Prix d’entrée 30 euros. « Cela fait quelques mois que l’on se dit que ce serait mieux de faire cela que de les bazarder. Ce sera un bon test pour éventuellement d’autres objets, du matériel informatique, des jeux qui ne répondent plus aux normes imposées aux collectivités mais bien aux particuliers, ou encore des plaques de rue, du matériel de jardinage, détaille le premier élu. Avec un peu de bricolage, tout sera parfait pour qui voudra en profiter » .
Dans l’esprit recyclage
Les tarifs devraient défier toute concurrence. « Nous agissons surtout dans un esprit de développement durable, de recyclage, soutient Olivier Lebrun. Les fonds récoltés rentreront dans les finances générales, tout simplement. »
Chaque objet fera l’objet d’une description détaillée, du prix de départ et de la durée des enchères. Mais aussi des conditions d’enlèvement du bien. Pour les bancs par exemple, il faudra venir avec une remorque ou une camionnette.
Le cas de Viroflay n’est pas isolé. Depuis plusieurs années, la ville voisine de Versailles s’est déjà lancée dans les enchères sur le web. Récemment, elle a proposé des amplificateurs mais aussi des lits pliants pour enfant, un pénétromètre qui vérifie la compaction du sol, un échafaudage ou encore une brosse de désherbage.