Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)
Pauline Landron (Versailles), vice-championne de France junior
Elle est l’une des deux recrues phares de l’équipe de Versailles avec la Britannique Zoé Thomas. Âgée tout juste de 18 ans, Pauline Landron, plusieurs fois médaillée lors de championnats nationaux, a rejoint cette saison le club de la cité royale. Dans un but précis : découvrir l’élite.
Découvrir la division 1
Élève en sport-études triathlon à Reims, elle portait jusqu’à l’an passé les couleurs de Vendôme dont elle est originaire. « Mais il n’y avait pas d’équipe, même pas en D3, lâche-t-elle. Et comme je voulais faire de la D1 cette saison et ainsi avoir plus de compétitions, j’ai décidé de changer. Au début, je cherchais plutôt un club en D2 mais je n’en ai pas trouvé. Et puis, Versailles m’a contacté en novembre. Ça m’a bien tenté car ce n’était pas un gros club. Ils montent pour la première fois en D1. » Quatrièmes de la deuxième division en 2016, les Versaillais ont bénéficié du forfait de Lyon pour accéder à l’échelon supérieur.
Son baptême dans le grand bain est prévu le 2 juillet à l’occasion de la deuxième étape du Grand Prix du côté de Valence. « Il y a un peu d’appréhension car c’est encore un autre niveau par rapport aux courses que j’ai fait d’habitude. Mais ça va me permettre de prendre en expérience. Je vais faire deux ou trois manches cette année. » Dans quelques semaines, Pauline sera donc sur la même ligne de départ que certaines pointures mondiales de la discipline qu’elle admire. « Ça va faire bizarre de faire la même course qu’elles » , glisse-t-elle.
En attendant ses débuts sur le circuit national, la demoiselle a conquis début juin une très belle médaille d’argent à l’occasion des championnats de France junior. Sa troisième consécutive de ce métal-là après les deux déjà obtenues en cadettes. « J’avais comme objectif de faire un podium. Après la natation où j’ai eu une minute de retard, je n’y croyais plus mais on a bien roulé et on a réussi à revenir à dix secondes du groupe de tête. » Ses qualités pédestres ont ensuite fait la différence pour aller chercher ce qu’elle espérait tant.
Autre challenge à relever en ce mois de juin pour la néoVersaillaise : le baccalauréat. « J’ai diminué le nombre d’entraînements juste après le championnat de France pour réviser car j’étais un peu en retard. Mais là, dès que les épreuves auront commencé, je vais m’y remettre » , explique Pauline qui ambitionne de devenir kiné dans les prochaines années.