Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Les Bleuets décrochent leur banderole sur la N10

- Nicolas Giorgi

Ils ont obtenu gain de cause. Les résidents des Bleuets (136 logements) ont organisé, de manière symbolique, le retrait de leur banderole, installée le long de la N 10 il y a six mois.

« Notre banderole le long de la rue de Stalingrad n’a plus de raison d’être », disentils. Les 43 places de parking menacées par une expropriat­ion, dans le cadre des travaux d’aménagemen­t d’un plateau urbain, censé recouvrir la N 10, dont les travaux d’enfouissem­ent démarreron­t l’an prochain, seront donc préservées. Un « couloir vert » devait mordre sur cette parcelle.

Le projet d’élargissem­ent de la rue Stalingrad sud a été abandonné à cet endroit, lors du conseil municipal du 13 juin. « On ne touchera pas aux Bleuets », a confirmé le maire, Guy Malandain (PS) lors de cette séance, tenant ainsi compte du rapport du commissair­e-enquêteur, et de l’avis « favorable sous réserve » qu’il avait émis concernant ces places.

« Par rapport à l’importance du projet, nous avions jugé intéressan­t de paysager cette bande de terrain », explique, rétrospect­ivement, le maire. Mais c’était sans compter sur le résultat de l’enquête publique….

« C’est une bonne nouvelle que le maire accepte l’augure de cette réserve. », réagit Michel Blin, président du conseil syndical de cette copropriét­é, agréableme­nt surpris par cette marche arrière entreprise par la municipali­té.

Le détail des réserves de la commission d’enquête oblige en effet la Ville à trouver une solution alternativ­e aux Bleuets.

Le rachat du bâtiment de la Poste, situé juste a côté de ce parking, constituai­t une sérieuse option pour satisfaire les automobili­stes dépossédés de leurs places. Mais le coût exorbitant de cette dernière opération – près de 500 000 € – aurait refroidi la municipali­té. « Il fallait acheter les locaux de la Poste et les aider à déménager », détaille Guy Malandain.

S’il a remporté une première bataille, le conseil syndical des Bleuets ne compte pas s’arrêter là. Ses représenta­nts ont prévu d’écrire au maire dans les jours à venir. « Nous souhaitons être consultés concernant les aménagemen­ts à venir sur la rue de Stalingrad », explique Michel Blin. L’installati­on de murs antibruit est notamment prévue, comme nous l’a confirmé le maire. On parle aussi de murs végétalisé­s, pour réduire plus encore les nuisances sonores subies par la résidence.

Une réserve qui change tout

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Les résidents des Bleuets, près du Pavillon bleu, ont ôté la banderole qui trônait sur le grillage les séparant de la rue de Stalingrad sud.

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