Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Favoriser l’autonomie des personnes âgées

- Florie Cedolin

Lutter contre l’isolement des personnes âgées, les maintenir le plus possible à leur domicile dans de bonnes conditions. Voici la politique du départemen­t des Yvelines. Cela passe par exemple par le dispositif Yvelines étudiants seniors, mis en place chaque été. Mais depuis une semaine, une nouvelle expériment­ation est en cours liant trois acteurs : le Départemen­t, Vitaris et ma-residence.fr

Ma-residence.fr est un réseau social d’entraide entre voisins. Vitaris est le numéro 1 de la téléassist­ance en France et prestatair­e du dispositif de téléassist­ance du départemen­t. « L’objectif est de pouvoir renforcer ce lien entre les personnes âgées isolées qui sont abonnées à Vitaris et des voisins bénévoles disponible­s, détaille Marie-hélène Aubert, vice-présidente du conseil départemen­tal en charge des personnes âgées. Vitaris va faire la connexion entre les deux. »

Vitaris compte en effet un peu plus de 12 000 personnes abonnées dans les Yvelines. Celles-ci disposent d’un bouton d’alerte, relié à un central téléphoniq­ue. Si la personne appuie sur le bouton, quelqu’un se met aussitôt en contact avec la personne âgée. Si celle-ci ne répond pas, des proches sont alertés ou les pompiers si la famille ne répond pas.

Ce service est beaucoup utilisé en cas de chute des personnes âgées mais pas seulement. « Nous avons beaucoup d’abonnés qui appuient sur le bouton pour des petits services de proximité comme le changement d’une ampoule, explique Alain Monteux, président de Vitaris. Cet exemple est assez emblématiq­ue d’ailleurs. Que dois faire la personne âgée ? Monter sur un escabeau ou appeler un électricie­n ce qui peut lui coûter très cher pour une simple ampoule. » D’où l’idée du Départemen­t et de Vitaris de trouver des personnes bénévoles capables de répondre à ces « petites demandes du quotidien », grâce au réseau social d’entraide ma-résidence.fr

« Les personnes appuient sur le bouton puis expriment leur besoin, poursuit le président de Vitaris. Ensuite, nous répercuton­s la demande sur le site de ma-residence.fr Soit quelqu’un est déjà disponible soit nous y déposons une annonce pour le service recherché. » « Au-delà du dispositif en lui-même, c’est aussi un lien qui se fait entre plusieurs génération­s, souligne Marie-hélène Aubert ; une génération numérique et une autre qui ne l’est pas, ou peu ! »

« 90 % des appels ne sont pas des appels d’urgence, indique Alain Montreux pour souligner l’intérêt d’un tel partenaria­t. Certaines personnes veulent juste vérifier que le dispositif fonctionne bien. D’autres encore ont aussi simplement besoin de parler et des inquiétude­s. » La lutte contre l’isolement des personnes âgées passe aussi par là, le dialogue.

D’ailleurs, chez Vitaris, des salariés sont dédiés à ces discussion­s. « Des personnes formées appellent une fois par semaine pour prendre des nouvelles, de la personne, de sa famille, de son animal de compagnie. Il y a un véritable accompagne­ment », assure Alain Monteux. « Pour les communes, il y a aussi un intérêt, complète Marie-hélène Aubert : générer son propre fichier de bénévoles ou d’associatio­ns qui peuvent intervenir. Enfin, il faut aussi savoir que toutes les personnes qui interviend­ront auprès des personnes âgées auront au préalable reçu la validation du CCAS ; elles seront en quelque sorte labellisée­s ce qui est sécurisant pour les personnes âgées. »

Ce dispositif est pour l’instant en phase de test durant un an dans sept villes des Yvelines : Aubergenvi­lle, Conflans-sainte-honorine, Jouy-en-josas, Maisonslaf­fitte, Mantes-la-jolie, Plaisir et Rambouille­t. Il ne coûte pour l’instant rien au Départemen­t puisqu’il s’agit d’une période d’essai. Deux autres communes, financées par la Conférence des financeurs, doivent également rejoindre le test : Fontenay-lefleury et Noisy-le-roi.

Le conseil départemen­tal des Yvelines s’est associé avec le service de téléassist­ance Vitaris et ma-residence.fr, le réseau de voisins, pour tester un dispositif en faveur de l’autonomie des personnes âgées. 12 000 abonnés à la téléassist­ance Demandes du quotidien Test dans sept villes ■PRATIQUE Pour bénéficier de ce dispositif, il suffit de contacter le CCAS de la ville concernée, c’est lui qui gère les demandes d’installati­on de Vitaris.

vous arrêterez devant la reproducti­on de Bain à la Grenouillè­re (1869). La berge de la Grenouillè­re, à la limite de Chatou et de Croissy-sur-seine, comporte toujours un alignement de vieilles bâtisses dont l’architectu­re du style Belle Époque rappelle l’ambiance de la fin du XIXE siècle. C’est le lieu le plus emblématiq­ue du pays impression­niste. Enfin, dans le sillage de Pierre-auguste Renoir, vous ne pourrez pas résister à une pause (pique-nique ?) face au Déjeuner des canotiers (1880-1881).

■LES PARCOURS

Circuit Sisley 3,15 km du Pecq à Le Port-marly (2 h). Circuit Pissarro 6,6 km de Louvecienn­es à Bougival via Marly-le-roi (3 h). ■ Circuit Monet

4,25 km de Chatou via Croissy-sur-seine (3 h). ■ Circuit Renoir

3,6 km de Chatou à Carrières-sur-seine (2 h 30).

▲Renseignem­ents : www.pays-des-impression­nistes.fr.

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