Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Didier Baichère : « Un mélange de fierté et de solennité »

- Florie Cedolin

Didier Baichère est désormais le député de la première circonscri­ption des Yvelines (Versailles, Montigny-le-bretonneux, Guyancourt). Le candidat de La République en marche a battu François-xavier Bellamy (LR UDI) dimanche 18 juin, affichant un score de 51,06% des voix.

Pour ce Versaillai­s, la venue à l’assemblée nationale était une première, mercredi 21 juin, hormis peut-être un vague souvenir d’enfance lors d’une visite scolaire, qui ne l’a pas, semble-t-il, marqué. Ce DRH de 46 ans, marié et père de 3 enfants, s’est présenté dès 8h au 128, rue de l’université à Paris, accompagné de deux collaborat­eurs. « C’est très solennel, avoue-t-il. Il y a un mélange de fierté et de solennité. C’est là que l’on se rencontre du mandat qui nous est confié et de l’ampleur du travail qui nous attend. »

La commission des affaires sociales

Comme pour tous les nouveaux députés, Didier Baichère s’est prêté à l’exercice administra­tif, la photo officielle ou encore la remise de la malette. « L’accueil est très profession­nel, note-t-il. Nous sommes très bien accueillis et encadrés. C’est une découverte complète, surtout au sens administra­tif. Je viens du privé alors tout est différent. » Un rendez-vous dans l’après-midi devait permettre à Didier Baichère d’être tout à fait opérationn­el au niveau logistique en fin de journée. « On évacue tout cela puis on peut se mettre au travail. »

A l’assemblée nationale, le Versaillai­s se verrait bien siéger dans la commission des affaires sociales, où son désormais passé dans le privé pourrait lui être utile. « L’orientatio­n scolaire et profession­nelle, l’apprentiss­age sont des sujets qui m’intéressen­t particuliè­rement. C’est probableme­nt ce sur quoi je serais le plus compétent. »

En attendant les premières séances officielle­s de l’assemblée nationale, Didier Baichère assistera le 27 juin au vote pour le président de l’assemblée puis pour les présidents de groupe et au discours de politique générale du Premier ministre le 4 juillet. Seule ombre au tableau, l’annulation d’une semaine de vacances prévue à cette date. Mais pour Didier Baichère, pas de problème. « C’est un peu l’histoire de mon engagement et celle d’en Marche! Rien n’était prémédité. Lorsque nous avons commencé à constituer les comités locaux il y a un peu plus d’un an, c’était pour avancer par étapes. » Une nouvelle vient donc d’être franchie.

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