Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Transforme­rs : The Last Knight

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Depuis ses débuts (ou presque), le débat fait rage entre les spectateur­s au sujet de Michael Bay : s’agit-il simplement d’un gigantesqu­e bourrin ? Ou d’un véritable auteur dans un genre, l’action option pyrotechni­e, souvent pris de haut ? Si la personne à l’origine de ces lignes penche pour la seconde option, la vérité se situe peut-être entre les deux. Et la saga « Transforme­rs » n’aura fait qu’accentuer l’écart entre ses partisans et détracteur­s, alors qu’elle fête ses dix années d’existence avec un cinquième opus qui nous débarque plein de promesses.

Ne serait-ce que parce qu’il a plus d’une fois mis en avant sa volonté de frapper plus fort que les deux épisodes précédents, qui avaient terminé leurs courses respective­s au-delà du milliard de dollars de recettes dans le monde. Ou parce que le metteur en scène y remonte le temps pour dévoiler comment les Autobots ont aidé à façonner l’histoire en portant secours au Roi Arthur avant de siéger à sa Table Ronde, ou les alliés dans leur combat contre les nazis, alors qu’une nouvelle menace approche de la Terre. Comme le 3, « The Last Knight » joue la carte de la relecture amusante, et c’est là que résident certains de ses meilleurs moments, grâce notamment au personnage d’anthony Hopkins, garant de secrets transmis de génération en génération, alors que l’acteur semble s’amuser.

Mais c’est, hélas, un peu le seul : malgré quelques morceaux de bravoure et un côté best-of dans sa façon d’orchestrer certains retours (de Mark Wahlberg à John Turturro), ce nouveau « Transforme­rs » donne l’impression que Michael Bay n’a plus vraiment le coeur à ça. Entre ruptures de ton étranges, montage manquant de liant au début, mythologie malmenée, humour balourd et point de vue flottant, le récit semble en pilotage automatiqu­e et parvient même à décevoir lorsque le tant attendu combat entre les héros Bumblebee et Optimus Prime est expédié et édulcoré alors qu’il vient à peine de débuter.

Le réalisateu­r sauve quand même les meubles grâce à un final trépidant et à la limite du grandiose et des plans impression­nants, qui nous rappellent sa maîtrise de l’action. De quoi confirmer qu’il est davantage un auteur qu’on ne peut le penser. Et qu’il est peutêtre de temps pour lui de passer la main et les machines, comme il l’annonce après chaque volet.

PIRATES DES CARAIBES : LA VENGEANCE DE SALAZAR (VF).

21h35.

WONDER WOMAN (VF).

21h30.

Tlj sauf dim 10h50, 15h50, 21h35 ; dim 10h50, Tlj 10h15, 13h10, 15h55, 18h45,

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