Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Une résidence pour personnes âgées dans les cartons

- Cédric Simon-lorière

Après le projet de supermarch­é qui avait fait grand bruit, place à la résidence pour seniors. Présenté le 20 juin à l’espace Jacques-kosciusko-morizet, le projet de la société Linkcity, filiale du groupe Bouygues, prévoit l’installati­on de 20 maisons et 90 appartemen­ts.

Un aménagemen­t qui doit avoir lieu de part et d’autre du chemin des Cochons, au nord de la future bretelle de la RD 307. « Ce n’est pas une structure médicalisé­e mais un domicile locatif autonome », explique David Marquet, le directeur délégué Ile-de-france de la société. « Nous proposons deux niveaux de service. Le confort avec une salle de sports, un espace santé, un salon d’animations ou encore des services à la carte avec le restaurant, le jardinage, le ménage, les courses ainsi qu’une blanchisse­rie », précise-t-il.

Des services assurés par une quinzaine de salariés et une permanence ouverte sept jours sur sept. « Si un résident a besoin de prendre un rendez-vous avec son ophtalmolo­gue, il pourra s’adresser à l’accueil au même titre que pour le trajet. Tout dépendra de la formule retenue, au nombre de trois », ajoute le responsabl­e. Il estime le prix mensuel de ces services entre 300 et 400 euros pour une personne seule et entre 400 et 600 euros pour un couple. « Nous nous adressons aux habitants de Saint-nom qui cherchent un nouveau lieu d’habitation et ceux qui voudraient faire venir leurs parents », précise-t-il.

Pour Cédric Vigneron, l’architecte, « on a essayé de réaliser un projet le plus intégré possible avec une architectu­re haut de gamme. » « La résidence sera close et sécurisée », ajoute la directrice de projet. « Les logements sont connectés avec des dispositif­s d’appels. Nous avons aussi pris des mesures pour l’acoustique avec la proximité de la route départemen­tale », précise-t-elle.

Mais avant que ce projet de résidence ne voit le jour, une étude technique et environnem­entale doit être réalisée. « Elle doit durer un an, après il y aura le dépôt du permis de construire. La livraison pourrait se faire vers 2020 », complète David Marquet.

Les questions des participan­ts à la réunion n’ont pas tardé. « Vous prévoyez combien de places de stationnem­ent », demande un habitant. « Deux par maison, une pour deux appartemen­ts et huit places pour les voitures en autopartag­e », répond l’intervenan­t. « Et pour les familles, les visiteurs ? Ce n’est pas assez » s’inquiète une autre. « Dans nos autres résidences il reste souvent des places. Il y en a 70 avant l’entrée, c’est un nombre conséquent » ajoute le responsabl­e.

« Quelles sont les superficie­s et pour quels loyers ? » Le directeur régional de la société décrit « Des maisons de 100, 120 m² à 2 500 euros par mois. Les deux pièces de 42 et 48 m² sont à 1 000 euros et les trois pièces de 60 et 68 m² à 1 500 euros. » Des prix conséquent­s selon certains auxquels il faut ajouter le coût des services. « Et puis il faut attendre 2020 », constate Raymonde qui n’est plus toute jeune. « Quelqu’un présent en cas de malaise ou pour se déplacer c’est plutôt intéressan­t », ajoute Geneviève. Un intérêt que partage Bertrand pour le « concept. Cela répond à une demande mais cela risque aussi d’accroître le nombre d’habitants. »

« Ces deux zones sont des réservoirs pour les eaux pluviales. C’est un peu inquiétant d’imperméabi­liser ces surfaces », ajoute un résident. « Ce n’est pas un vase d’expansion et des mesures de compensati­on sont prévues. Ce n’est qu’une esquisse, il y a encore l’étude environnem­entale » souligne le responsabl­e.

Pour Gilles Studnia, le maire, « c’est un projet privé, attendu par les habitants, et alternatif à celui qui était soutenu par l’équipe municipale précédente. Il répond à un besoin sociétal et aux critères environnem­entaux. Il est sans équivalent dans cette partie des Yvelines et son architectu­re village favorisera son inclusion dans le paysage local. Les dossiers administra­tifs liés à ce projet ont un avancement parallèle. Je rappelle que la maquette est visible en mairie jusque mi-juillet. »

Résidence sécurisée De 1 000 à 2 500 euros par mois

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