Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

de petites économies

- T.R.

Poissy et Carrières partagent les frais

Environ un tiers deux tiers. Les deux équipes municipale­s élues en 2014 à Poissy et Carrières-sous-poissy sont aussitôt tombées d’accord sur ce principe de répartitio­n du coût du feu d’artifice du 13 juillet. « Une répartitio­n 50-50 nous semblait inégale, vu que Poissy est beaucoup plus grand que Carrières, confie Christophe Delrieu, maire de Carrières-souspoissy. Avec Karl Olive, nous avons décidé de répartir au prorata de la population. » Ainsi en 2016, le coût total de 37 700 € a été réparti de la façon suivante : 25 400 € (71,25 %) à la charge de Poissy avec ses 37 897 habitants et 10 300 € (28,75 %) à la charge de Carrières avec ses 15 289 habitants. « Ce principe fait économiser deux feux d’artifice complets à nos deux villes. »

Chaque commune s’occupe d’assurer la sécurité sur son territoire. « Côté Carrières, nous avons une grande ligne droite qui arrive au pont et pas mal de routes qu’il faut dévier. Côté Poissy, la ville doit gérer tout l’afflux des véhicules qui arrivent notamment du côté de Villennes. »

Le feu d’artifice est tiré d’une barge située au milieu de la Seine entre l’ancien pont et l’actuel pont de Poissy. « Les Carriérois s’installent habituelle­ment sur le pont et les Pisciacais sur la berge côté Poissy. La berge côté Carrières est accessible mais il y a beaucoup de végétation ce qui fait qu’on ne voit pas très bien. En revanche, les terrasses et balcons des bâtiments du quartier Bord de Seine sont bien peuplés, chacun invitant ses amis à voir le feu d’artifice de chez lui. »

L’animation est laissée à l’adjoint à la culture de Poissy, Vincent Richard-bloch qui assure l’enregistre­ment d’un texte de sa compositio­n, sur un fond musical de son choix. « Cette année, le thème choisi est Le Corbusier, indique Christophe Delrieu. À la Ville de Carrière, nous adhérons complèteme­nt car depuis le classement de ses oeuvres, dont la Villa Savoye, au patrimoine mondial de l’unesco, il nous revient, nous communes, de porter cette reconnaiss­ance internatio­nale au niveau local. »

■PRATIQUE Feu d’artifice à 23 h. À noter que le pont de Poissy sera fermé à la circulatio­n de 21 hà 1 h et que le parking extérieur de la gare de Poissy sera gratuit pour l’occasion. Des points sécurité seront installés à l’approche des berges de Seine. Il est conseillé d’arriver le plus tôt possible.

Elle ira aussi à la rencontre des hommes de l’armée de l’air et de la marine. En attendant, Florence Parly, ministre de la Défense, s’est rendue jeudi dernier à Versailles, sur le site de la Section technique de l’armée de terre (STAT), à Satory.

Il s’agissait pour la ministre de découvrir le matériel de l’armée de terre ; les matériels d’aujourd’hui mais aussi de demain. La Section technique de l’armée de terre teste en effet les futurs matériels des armées françaises. Ceci se fait « toujours en lien avec les retours des hommes en opérations extérieure­s », précise l’un des membres de la STAT.

Ce qui vole, ce qui tire, tout a été présenté à Florence Parly : armement d’infanterie, artillerie, blindé lance roquette, char Leclerc ou encore VBCI (véhicule blindé de combat d’infanterie) étaient de la partie. Le programme Scorpion, « le programme de la future armée » a aussi été expliqué à Florence Parly, que les journalist­es présents n’ont pas manqué d’interroger sur l’état des logements des gendarmes, côté est. La ministre a assuré que son objectif était de « débloquer des moyens » même si la décision finale revient en fait au ministère de l’intérieur.

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Le feu d’artifice commun sera tiré au milieu de la Seine depuis une barge.
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La ministre des Armées a notamment rencontré des parachutis­tes.

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