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La police fait la tournée en bus pour recruter
La police nationale recrute. En septembre, près de 3 000 gardiens de la paix seront recrutés sur concours. Pour informer les candidats, un bus sillonne les communes. Il était dans les Yvelines la semaine dernière.
Place du Marché de Versailles. Mercredi 5 juillet. Mission : informer, orienter, recruter. Moyens : une promobus et une grosse dose de communication. Température extérieure : 30°C à l’ombre. Motivation : au plus haut.
Ce rapport pourrait suffire à résumer le travail du major Yves Mathiot. Mais le sous-officier est perfectionniste. Il sait que son travail est de première importance. « Ce promobus existe depuis une vingtaine d’années. Il nous sert à aller à la rencontre de ceux qui pensent ou aimeraient intégrer la police. Il facilite le premier contact, le premier pas dans la procédure de recrutement. Il est plus évident de venir nous parler sur une place de marché, comme ici à Versailles, devant une gare plutôt que d’aller au commissariat. »
950 adjoints de sécurité
À l’approche du mois de septembre et du concours ouvert pour devenir gardien de la paix, la police nationale en profite pour occuper le terrain. L’offre est alléchante pour ceux et celles qui doutent de leur orientation. « Nous allons recruter cette année près de 950 adjoints de sécurité. Ces ADS signeront un contrat de six ans, avec la possibilité de participer à leurs premières missions mais aussi de préparer les concours pour faire carrière », souligne le major.
La rencontre avec le public, en place neutre, est l’occasion d’échanger mais aussi de préciser les métiers qui existent au sein de la police nationale. « En fait, les gens pensent tout de suite, et à juste titre, aux patrouilles ou à ceux qui interviennent sur des accidents. Mais il faut savoir que nous comptons plus de deux cents professions ! Cela peut aller de la police aux frontières, à la cybercriminalité en passant par la mécanique. Il faut avoir entre 18 et 35 ans, être de nationalité française, ne pas avoir de casier judiciaire, être sportif et avoir le sens du service ».
Les profils les plus jeunes ne sont pas les seuls à intéresser le ministère de l’intérieur. « Les personnes plus âgées peuvent aussi mettre leurs compétences au service de l’état, mais sous un autre statut. Et il existe aussi la réserve civile, plus largement ouverte », ajoute le sous-officier.
Pour en savoir plus, Yves Mathiot invite les candidats potentiels à se rendre sur le site Internet ouvert spécifiquement pour le recrutement (www. lapolicenationalerecrute.fr) ou à le retrouver à Rambouillet. Le promobus s’y arrêtera après la deuxième quinzaine d’août.