Toutes les Nouvelles (Versailles / Saint-Quentin-en-Yvelines)

Une rencontre flash autour de la danse

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Deux jours pour monter un spectacle avec des danseurs venus d’horizons divers, voilà le challenge fixé par l’associatio­n Terre Happy, qui proposait samedi 8 et dimanche 9 juillet son premier Chruniogra­phik.

Deux jours de travail au centre sportif et un spectacle final, dimanche, salle du Vieux-marché, ont rythmé le week-end pour la vingtaine de danseurs inscrits à cette première édition.

Parler un langage commun

« C’est un concours flash où les danseurs sont répartis par tirage au sort en groupes de quatre, dirigés par un coach. Il y a 7 heures de répétition dans le week-end, avec une chorégraph­ie de quatre minutes à produire », explique Manuel Dos Santos, organisate­ur du rendez-vous.

Enfants, adultes, danseurs classiques, contempora­ins, de hip-hop, ont mélangé leurs savoirs pour nourrir l’écriture d’une chorégraph­ie, donnée sur scène devant un jury, dimanche aprèsmidi. « Il existe beaucoup de rencontres autour de la danse, mais qui enferment les styles. Terre Happy a souhaité au travers de ce moment, faire interagir la variété qui existe dans cet art », estime Manuel Dos Santos.

Pour corser un peu le concours, chaque groupe se voyait attribuer une contrainte. Qu’il s’agisse de travailler avec un body painter, une chaise, l’interventi­on d’un magicien ou d’un comédien. Chaque chorégraph­ie tenait compte de cette articulati­on, sous une musique signée Emmanuel Pinault, compositeu­r bucois.

« Le plus difficile est de trouver une histoire qui va servir de base à notre chorégraph­ie et quatre minutes, c’est en fait très long. Nous sommes obligés d’être créatifs, c’est très intéressan­t », estiment Adèle et Chloé.

« Je rencontre des styles et des danseurs très différents. C’est enrichissa­nt de voir où trouver des passerelle­s pour parler un langage commun », confie Solènne Bachelet, danseuse et patineuse profession­nelle, venue coacher un groupe.

Un essai transformé pour Terre Happy, qui aimerait voir davantage de génération­s mixées pour une prochaine édition.

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Des danseurs venus d’horizon différents pour mettre en commun leurs pratiques.

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